QUELLE STRATÉGIE OBLIGATAIRE PRIVILÉGIER POUR TIRER PARTI DE L’ENVIRONNEMENT DE TAUX BAS ?

2 mai 2016

QUELLE STRATÉGIE OBLIGATAIRE PRIVILÉGIER POUR TIRER PARTI DE L’ENVIRONNEMENT DE TAUX BAS ?

En quête de rendement dans le contexte actuel de taux bas, les investisseurs s’orientent vers de nouveaux segments pour faire évoluer le profil de risque de leur portefeuille. En dépit d’un niveau de volatilité élevé observé sur la période récente, la classe d’actifs obligataire continue d’offrir de nombreuses opportunités. Au sein d’un univers obligataire riche et divers, il est toutefois nécessaire de privilégier une approche sélective.

LES MULTIPLES ATOUTS DE L’EUROPE

Le Vieux Continent tire parti de puissants facteurs de soutien. La dépréciation de l’euro, le contexte de taux bas ou encore le niveau des prix du baril de pétrole favorisent la progression des marges et des résultats des entreprises. Les indicateurs avancés confirment que la reprise se poursuit. L’amélioration des conditions financières, le retour progressif de la confiance des consommateurs, un assouplissement de la rigueur budgétaire mais aussi l’assainissement des bilans bancaires ont contribué à une conjoncture plus favorable.

La politique monétaire mise en œuvre par la Banque centrale européenne (BCE), visant à soutenir la croissance et l’inflation, va demeurer durablement accommodante et crée un climat propice aux obligations de la zone euro. Son président, Mario Draghi, joue pleinement son rôle de gardien du temple. Il a en effet annoncé jeudi 10 mars 2016 une nouvelle série de mesures d’envergure :

  • Baisse des taux, dont le principal taux directeur ramené à zéro et le taux de dépôt de nouveau abaissé à -0.40%.
  • Augmentation du programme d’achat d’actifs de 20 milliards d’euros par mois, à 80 milliards.
  • Nouveaux titres éligibles aux achats de la BCE, à savoir les dettes d’entreprises non-financières bien notées.
  • Quatre nouveaux TLTRO (Targeted Longer Term Refinancing Operations ou opérations de refinancement ciblées à long-terme) à destination des banques vont être mis en place à partir de juin.

SÉPARER LE BON GRAIN DE L’IVRAIE

La politique monétaire accommodante de la Banque centrale européenne associée à la bonne santé des entreprises favorisent les obligations High Yield qui bénéficient également de l’environnement de croissance économique faible, de taux bas et du niveau actuel de l’euro. Le phénomène de désintermédiation bancaire a conduit à une diversification du marché qui compte aujourd’hui plus de 300 émetteurs. Les taux de défaut se maintiennent à des niveaux inférieurs à leurs moyennes historiques, autour de 3%.

Par ailleurs, au regard des atouts que présente l’Europe, les titres souverains de la zone euro constituent un réservoir d’opportunités à saisir, notamment du côté des pays périphériques. Ils s’illustrent par des fondamentaux en amélioration et une croissance économique dynamique. Il est toutefois nécessaire de faire preuve de sélectivité. Le risque politique n’a pas disparu en Espagne mais il s’est éloigné au Portugal et en Grèce. Les dettes souveraines de ces deux pays offrent donc actuellement, selon nous, les meilleures opportunités.

D’autres segments permettent de capter les opportunités offertes par le marché obligataire. Ainsi, la dette subordonnée financière tire parti de la mise en place d’un nouveau cadre réglementaire pour les banques et les assureurs, avec l’émergence de nouveaux instruments de capital et l’amélioration de la qualité des émetteurs. Malgré la phase volatile observée en début d’année, les banques européennes confirment qu’elles n’ont pas de problème de liquidité et de solvabilité. Quant aux assureurs, ils suscitent également un intérêt de la part des investisseurs.

Enfin, la dette émergente constitue un support de diversification obligataire pertinent, via une approche sélective. Les pays émergents bénéficient de deux relais de croissance majeurs, à savoir la consommation interne et les exportations vers les pays occidentaux. La dépréciation des devises leur a donné un sérieux coup de pouce. Ainsi, les situations de déficit budgétaire se font plus rares. Le fort recul des prix du pétrole, observé depuis plus d’un an, a pour sa part provoqué une baisse des prix des titres émis par les pays exportateurs, devenus particulièrement attractifs.

UNE GESTION ACTIVE ET DOUBLEMENT FLEXIBLE

Le fonds Edmond de Rothschild Bond Allocation, piloté par Guillaume Rigeade et Eliezer Ben Zimra, apporte une réponse particulièrement adaptée aux nouveaux défis à relever sur les marchés. Il bénéficie d’une gestion active sur l’ensemble des marchés obligataires et permet de déléguer l’allocation, la sélection de titres ainsi que la gestion de la sensibilité à des spécialistes. Il rassemble les convictions des experts obligataires du Groupe Edmond de Rothschild.

Edmond de Rothschild Bond Allocation est doublement flexible. Le fonds permet une gestion active de la sensibilité, atout important dans un contexte de mouvements de taux. Il l’est aussi en termes d’exposition, puisqu’il dispose de bornes d’investissement larges sur les différents segments du marché obligataire. Il peut ainsi investir dans de la dette souveraine, dans des obligations d’entreprises (Investment Grade ou High Yield), dans des obligations financières, des obligations indexées à l’inflation ou encore de la dette émergente. Ce vaste choix de segments de marché lui offre ainsi des opportunités variées tout au long du cycle et permet également d’atteindre un niveau élevé de diversification.

 

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