Dans la batailles des sexes, pourquoi les femmes sont-elles de meilleurs leaders

25 février 2021

Dans la batailles des sexes, pourquoi les femmes sont-elles de meilleurs leaders

Selon plusieurs études, les femmes s’avèrent être meilleurs dans le rôle de leader d’une entreprise par rapport à leurs homologues masculins, qui restent encore majoritaires dans ces fonctions. Afin de devenir un bon leader, il faut savoir s’armer de compétences pour motiver ses équipes et pouvoir poursuivre l’objectif commun de l’entreprise. Dans un contexte de plus en plus axé sur l’opportunité d’un meilleur équilibre entre hommes et femmes, quels sont les facteurs qui entraînent le constat que les femmes seraient de meilleurs leaders que les hommes ?

Les femmes sont de meilleures communicantes

En effet, la communication est la base pour instaurer des relations saines et durables entre la direction et les collaborateurs d’une entreprise. Il s’avère que les femmes sont plus à l’écoute, ce qui instaure un climat plus rassurant vis à vis des clients et des salariés, tandis que les hommes sont plus axés sur la prise de décision en dépit de toute considération d’avis externe, alors que les collaborateurs aiment que leur opinion soit également entendue et prise en compte dans les décisions. L’écoute est donc une faculté qui est plus développée chez les femmes que chez les hommes. Sur un poste à responsabilité, les dirigeants qui développent une capacité d’écoute, génèrent plus de confiance de la part de leurs collaborateurs, ce qui entraîne une relation forte et pérenne. 

Les femmes cassent les codes préétablis

Le management féminin est plus axé sur la relation de confiance et moins sur l’aspect autoritaire auquel nous sommes habitués dans le milieu professionnel. Les femmes n’ont pas besoin d’être directives afin de voir les missions exécutées, le travail est basé sur une relation de confiance. Les collaborateurs sont plus réceptifs aux remarques provenant d’une femme car le schéma habituel  reposant sur le : dominant – subordonné est plus assoupli. Les femmes savent gérer des situations de crise avec une approche plus pragmatique, ce qui permet d’apaiser des tensions et porter le message plus facilement sans outrepasser les codes.

Les femmes savent faire preuve de patience 

Elles sont moins amenées à prendre des décisions trop hâtives, toute action est réfléchie et mesurée. Les hommes à l’inverse, sont plus impulsifs et ont tendance à prendre des décision un peu trop hâtives sans préalablement mesurer la portée de toutes leurs conséquences. La patience est une vertu qui apporte tout le succès escompté à celui qui sait prendre son mal en patience et agir en gardant une vision d’entreprise sur du long terme. La précipitation, entraîne des décisions qui ne sont pas forcément en adéquation avec les intérêts de la société et qui peuvent mettre en péril, l’image de l’entreprise auprès des clients.

Les femmes sont plus dévouées

Il est vrai que les femmes savent se montrer passionnées et dévouées à leurs missions. Cette qualité forge l’admiration et le respect provenant aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur de l’entreprise. Elles savent communiquer cette énergie qui permet de susciter la confiance des collaborateurs, qui vont à leur tour s’engager avec la même ferveur dans leur mission. En effet, lorsqu’elles s’attaquent à un objectif, elles savent se montrer persuasives et fédérer une équipe dans l’objectif commun. De nombreuses études, montrent que ces qualités permettent aux femmes d’atteindre de meilleurs résultats que les homme notamment sur leur capacité à véhiculer une image forte  autour du produit ou de la marque de l’entreprise concernée.

En définitive qui de l’homme ou de la femme est le meilleur leader ?

Finalement, les femmes ont les mêmes qualités que les hommes, il ne s’agit pas d’une question de sexe mais d’expérience et de vision d’entreprise. Lorsque le choix porte sur un leader, il est plus facilement porté sur un homme car il aspire plus de force de persuasion par rapport aux femmes qui sont critiquées pour leur aspect trop émotionnel. Néanmoins, le critère prédominant est celui de la confiance, celui qui suscite la confiance du plus grand nombre est à même d’accéder au rôle de meneur. Par conséquent, il s’agirait plutôt de juger les qualités inhérentes de la personne, dans les deux sexes confondus, plutôt que de creuser le clivage hommes-femmes.

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