Devoir de la presse

7 février 2017

Devoir de la presse

DEVOIRS DES MEDIAS

– Les Françaises et les Français en ont assez de l’opacité médiatique et réclament le droit d’avoir une visibilité parfaite sur tout ce qui les concerne, mais aussi de ce qui leur est caché en matière d’économie.

Est-il encore nécessaire de rappeler aux médias que, comme prévu dans la charte du journaliste :

Tout journaliste se doit d’être et de rester impartial, d’exercer son devoir de journaliste au service des citoyens. Le droit à l’information, est une des libertés fondamentales de tout être humain. De ce droit du public à connaître tout ce qui vise à son équilibre, à son bien être, procède l’ensemble des devoirs de tout journaliste.

– L’information ne doit et ne peut en aucun cas être orientée par les journalistes eux-mêmes, par les organismes qui les emploient, ni par ces grands groupes financiers qui en sont les propriétaires. Avoir recours à la ruse et au mensonge, imposant pour ce faire ce qui doit être vu et tu dans le seule et unique but de protéger ses propres intérêts, constitue une atteinte aux droit de chacun d’entre nous d’être informé.

Je ne peux qu’être choqué lorsque, à chacune des personnes à qui j’ai posé la question : « Comprenez-vous quelque chose au fonctionnement de notre système ? » presque toutes m’ont répondu : « Non ? C’est une science si complexe, qu’il vaut mieux laisser les spécialistes s’en charger. » Le problème est que tout est fait pour que vous le citoyen lambda ne puisse rien comprendre à la manière dont les finances publiques sont gérées par ces prétendus « spécialistes » et pour cause, ceux qui détiennent le pouvoir savent pertinemment qu’en simplifiant les choses, chacun d’entre nous serait en mesure de tout comprendre, et finirait par se révolter.

Lorsque j’étais encore étudiant (fin des années 70) en sciences commerciales, il m’a été enseigné que :

« pour qu’une structure sociale soit solide et fonctionne correctement, il est impératif que tout soit lié à un idéal commun, exempt de toute notion de privatisation et de propriété des biens par une seule classe sociale (les riches). Ce qui implique que soient instaurées des lois, des règles bien définies en tant que système qui se conserve ou s’enrichit par le jeu même de ses transformations, sans que celles-ci aboutissent en dehors de ses frontières ou fasse appel à des éléments extérieurs spéculatifs, qu’elle doit comprendre les trois caractères de totalité, de transformation et d’autoréglage, lui permettant d’engendrer des éléments qui lui appartiennent en les protégeant par des frontières (dont le rôle premier est de lui assurer sa souveraineté, à l’abri des éléments spéculatifs qui conduisent à la corruption, à la concurrence déloyale, à la compétitivité effrénée, l’appauvrissement et à la disparition massive des petites et moyennes entreprises, de l’artisanat, qui sont le cœur et les poumons de la société. »

Tout économiste sait parfaitement que lorsqu’un travailleur produit une marchandise, celle-ci aura un prix de vente ! Si l’on soustrait du prix de vente le salaire du travailleur et les coûts de production, il reste toujours une certaine somme appelée « plus-value » ou « profit », une valeur que seul le travailleur a créée, mais que le « capitaliste-ultralibéral » préfère investir par exemple dans la modernisation des unités de production, à seule fin de baisser les coûts de production ainsi que les salaires et le nombre de salariés, en vue d’augmenter de ce fait son profit personnel.

Est-il encore nécessaire d’expliquer à qui que ce soit qu’en modernisant toujours plus ses unités de productions, en délocalisant les entreprises dans les pays où la main d’œuvre est trois à cinq fois inférieure que chez nous, pour rester « concurrentiel » sur le marché, pour rester « compétitif », il est obligé de licencier du personnel ?

Il est utile d’informer les gens sur les causes et les conséquences réelles de cette politique du rendement et de la compétitivité : le chômage et les problèmes sociaux, qui deviennent de plus en plus importants. Le progrès est une bonne chose certes, mais uniquement s’il suit le chemin de la raison et du respect des travailleurs.

Comment peut-on encore accepter aujourd’hui, dans une société prétendue démocratique, que l’homme ne soit rien de plus qu’un objet d’aliénation, que son travail soit organisé de telle sorte que ce qu’il fait soit un travail d’esclave visant à enrichir une autre classe sociale ?

Il est temps d’oser dévoiler ce qui doit l’être, que toutes les phases historiques se caractérisent par une opposition entre deux classes sociales : Ceux qui possèdent les moyens de production et ceux qui ne les possèdent pas.

Il est temps d’oser informer les citoyens au sujet de ces prétendues crises économiques qui ne sont en réalité qu’une vaste escroquerie de la part du monde de la finance internationale. Tous spécialistes vous diront que l’usure est la principale responsable des souffrances (emploi, famille, éducation, santé,…) et les usuriers les premiers esclavagistes.

 

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