Quand la mondialisation du travail indépendant profite à l’Afrique et à tous les pays en voie de développement !

17 juillet 2017

Quand la mondialisation du travail indépendant profite à l’Afrique et à tous les pays en voie de développement !

En Afrique, les travailleurs indépendants ne sont pas encore désignés sous le terme occidental de free-lance. Et pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à proposer leurs prestations pour répondre aux demandes des plus grandes entreprises occidentales.

De nouveaux axes de développement pour accélérer la mondialisation de l’économie

Le freelancing mais aussi toutes les autres formes de relations innovantes de travail représentent autant un outil pour le développement des entreprises et la réussite personnelle des travailleurs qu’un danger pour la cohésion sociale et la protection des anciens salariés. Des réglementations ont été adoptées dans un grand nombre de pays, qu’il s’agisse d’encadrer les règles du portage salarial ou d’adopter des mesures de protection du free-lance face à des grandes entreprises.

Mais cette réglementation, aussi bénéfique soit-elle pour l’économie des pays concernés, a pénalisé un des principaux atouts de cette indépendance nouvelle dans les contrats de travail : la liberté. Les entreprises doivent se plier à de nouvelles contraintes, alors que les free-lances ne sont plus aussi flexibles qu’il y a quelques années.

Quand le travailleur indépendant devient aussi un travailleur étranger !

Toujours en quête de solutions adaptées à leurs contraintes et conformes à leurs exigences, les entreprises ont alors cherché une nouvelle voie, notamment en se tournant vers les travailleurs indépendants des autres pays voire même des autres continents.

Asie, Afrique, Océanie, … autant de régions du monde en pleine transformation économique, qui ont pu faire valoir leurs atouts. Le rédacteur web africain dispose des mêmes outils que son confrère européen, alors que le designer ivoirien pourra satisfaire à la demande d’une entreprise européenne en quête d’une nouvelle charte graphique.

C’est ainsi, que les travailleurs indépendants d’autres continents ont pu entrer en concurrence directe avec les free-lances des pays développés. Dans la majorité des cas, ces relations intercontinentales n’existent qu’à travers des agences de mise en relation voire des plateformes web de services. Cela assure une mise à niveau et un respect des obligations légales de chacun des pays concernés, et permet d’atténuer la concurrence « déloyale » notamment en termes de rémunération.

La mondialisation et le travail indépendant, une opportunité de développement pour les pays émergents

Si le phénomène est bien réel et prend de l’ampleur au fil du temps, il n’existe pas, à ce jour d’études précises sur le sujet, mais si certaines tendances de fond peuvent néanmoins être dégagées. Dans tous les secteurs concernés, les indépendants des pays en développement ont dû se former au fil des années pour pouvoir afficher une plus grande expertise.

Bien que ces formations ne puissent être définies par rapport à des cursus classiques et traditionnels, elles ont permis à ces free-lances de s’adapter aux demandes des entreprises clientes et donc de s’imprégner de tout ce qui fait l’univers de l’économie digitale d’aujourd’hui.

Pour s’en convaincre, il suffit de constater la multiplication des projets innovants portés par un certain nombre de ces indépendants des pays en voie de développement, et de souligner, que tous les géants de cette économie mondiale (Google, Facebook, Apple, …) ont désormais des centres de recherche sur tous les continents, depuis l’Afrique jusqu’en Europe.

Une main d’œuvre qualifiée, formée et à la pointe des connaissances, voilà la conséquence de cette mondialisation du travail indépendant. Il ne manque donc plus qu’à ces indépendants de bénéficier des mêmes infrastructures que les pays occidentaux pour pouvoir prétendre rivaliser avec eux d’ici quelques années. Contrairement à l’Europe, où le développement des infrastructures a dû faire face à une pénurie de main d’œuvre qualifié, le continent africain, notamment, devra investir sur ces infrastructures afin de permettre à une main d’œuvre déjà formée d’exprimer pleinement son potentiel.

 

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