• 63% des grandes entreprises européennes reconnaissent le potentiel du cloud, mais ont néanmoins un retard à rattraper par rapport aux autres régions du monde
• 21% des grandes entreprises européennes reconnaissent avoir sous-investi dans la technologie cloud par le passé
• Les principaux obstacles à l’adoption du cloud sont, entre autres, les aspects de durabilité, les préoccupations en matière de sécurité et les responsabilités.

La transition vers le cloud et les innovations basées sur le cloud sont considérés comme la clé pour assurer la compétitivité de l’économie et de l’industrie européennes. Ils constituent la base pour pouvoir utiliser des technologies d’avenir telles que l’IA et l’apprentissage automatique. Pourtant, les grandes entreprises européennes n’investissent que timidement dans la technologie cloud. C’est ce qu’a révélé la dernière enquête « Connected Future : How cloud drives business innovation » (Comment le cloud favorise l’innovation dans les entreprises) de Tata Consultancy Services (TCS). L’entreprise indienne de conseil en informatique a interrogé à cet effet environ 1000 cadres supérieurs d’entreprises du monde entier dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 1 milliard USD. Ont été pris en compte des secteurs tels que l’assurance, la finance, les sciences de la vie, la logistique et l’énergie. A noter qu’environ 5 % des personnes interrogées étaient des cadres d’entreprises suisses.

Obstacles aux investissement dans le cloud

Bien que la majorité (63 %) des personnes interrogées en Europe aient confiance dans le potentiel à long terme du cloud, le rapport révèle un retard par rapport aux autres régions du monde. Ainsi, 21 % des grandes entreprises européennes (contre 9 % en Amérique du Nord, 11 % au Royaume-Uni et en Irlande du Nord, 12 % en APAC) admettent avoir sous-investi dans cette technologie au cours des trois dernières années.  

Les principaux obstacles aux investissements dans le cloud sont notamment le manque de transparence du bilan CO₂ des fournisseurs de services cloud (Europe : 40%, CH : 44%), la crainte de perturbations et de temps d’arrêt imprévus (Europe : 37%, CH : 44%), la migration de systèmes IT/ERP existants entièrement optimisés (Europe : 36%, CH : 44%), les restrictions budgétaires (Europe : 27%, CH : 11%) et les problèmes de sécurité (Europe : 22%, CH : 18%). Il ne faut pas non plus négliger des facteurs tels que l’inflation et les règles contradictoires concernant la résidence des données, c’est-à-dire le lieu d’hébergement physique et géographique des données.

Le cloud comme moteur des technologies d’avenir

L’IA et l’apprentissage automatique sont les domaines qui présentent le plus grand potentiel d’avenir pour les entreprises européennes. Près des trois quarts (72 %) des personnes interrogées en Europe (78 % en Suisse) ont déclaré vouloir y investir dans les douze mois à deux ans à venir. En comparaison mondiale, elles sont néanmoins à la traîne : en Grande-Bretagne et en Irlande, 78 % des entreprises prévoient d’investir, en Amérique du Nord 80 % et dans la région APAC, ce chiffre atteint même 83 %.

En outre, l’étude montre que 45 % des répondants européens investissent dans des innovations menées par le cloud afin d’aligner leur stratégie d’entreprise sur les défis sociétaux, par exemple pour atteindre leurs objectifs de durabilité. Cela indique que la plupart des participants à l’étude considèrent le cloud comme une partie importante – et jusqu’à présent fructueuse – de leur stratégie de durabilité et utilisent de plus en plus d’outils cloud pour évaluer leur propre impact carbone.

 Le cloud doit être ancré dans la stratégie de l’entreprise

« Le besoin de plus d’efficacité, de flexibilité et de capacité a favorisé l’adoption à grande échelle du cloud », explique Rainer Zahradnik, Country Manager TCS Suisse. « Entre temps, il est devenu l’épine dorsale numérique des entreprises. Le cloud est le moteur de l’innovation et de technologies performantes comme l’IA ou l’informatique quantique et a une énorme influence sur la croissance. Une stratégie commerciale orientée vers l’avenir a donc besoin d’une stratégie cloud comme partie intégrante », poursuit Zahradnik.

L’étude dresse toutefois un tableau différent : ainsi, près des deux tiers des personnes interrogées en Europe (63 % ; CH : 28 %) ont déclaré que les décisions relatives à l’introduction d’innovations basées sur le cloud étaient uniquement ou principalement de la responsabilité de l’IT. Pourtant, pour garantir une stratégie cloud cohérente à l’échelle de l’entreprise, les responsabilités doivent être partagées à parts égales entre la direction et l’informatique. C’est la conviction de 39 % des personnes interrogées en Europe (CH : 60%).  

La conclusion de l’étude est la suivante : malgré des progrès considérables au cours des dernières années, les grandes entreprises européennes n’ont toujours pas exploité tout le potentiel du cloud.

À propos de l’étude
L’étude TCS Global Cloud Study 2023 a été réalisée auprès de 972 dirigeants d’entreprises ayant un chiffre d’affaires annuel de plus d’un milliard de dollars dans différents secteurs en Asie, en Europe et en Amérique du Nord. La majorité des entreprises déclarent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 5 milliards de dollars. Parmi les différents marchés étudiés, on trouve : Europe continentale (Allemagne, Espagne, France, Suisse, Suède, Norvège, Finlande, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg), Grande-Bretagne et Irlande, Amérique du Nord (États-Unis, Canada, Mexique) et APAC (Inde, Japon, Australie, Nouvelle-Zélande).

Pour lire le rapport mondial complet et obtenir plus d’informations, veuillez consulter www.tcs.com/insights/global-studies.

À propos de Tata Consultancy Services

Depuis 50 ans, Tata Consultancy Services offre des services informatiques, de conseil et des solutions d’entreprise à ses clients, entreprises mondiales leader, qu’elle accompagne dans leurs parcours de transformation. TCS dispose d’un portefeuille intégré de services de technologie et d’ingénierie qui s’appuient sur une démarche de conseil et sur la puissance du cognitif. Son réseau de centres de services, reconnu comme une norme d’excellence dans le secteur du développement logiciel, est agile, unique et performant, quelle que soit la localisation des centres. Filiale du Groupe Tata, le plus grand conglomérat indien, TCS emploie plus de 592’000 consultants parmi les meilleurs, dans 46 pays à travers le monde. La société, dont le chiffre d’affaires consolidé a atteint les 25,7 milliards de dollars sur l’exercice clos au 31 mars 2022, est cotée au BSE (Bombay Stock Exchange) et au NSE (National Stock Exchange) en Inde. La position proactive de TCS sur le changement climatique et ses actions en faveur des sociétés civiles à travers le monde lui valent d’être classée dans les indices de responsabilité sociétale et environnementale tels que le Dow Jones Sustainability Index (DJSI), le MSCI Global Sustainability Index et le FTSE4 Good Emerging.

À propos de Tata Consultancy Services en Suisse

Tata Consultancy Services est présent en Suisse depuis 1985. Plus de 95 clients font confiance à l’expertise technologique et sectorielle du prestataire de services informatiques, dont 16 entreprises du SMI. Pour une collaboration étroite avec les clients, TCS est présent sur trois sites à Zurich, Nyon et Bâle et exploite un Private Banking Center of Excellence à Zurich. Selon une étude de deux Cabinets d’Analyse, Whitelane Research et Navisco, TCS est le prestataire de services informatiques avec le plus haut niveau de satisfaction client en Suisse. L’entreprise a également été reconnue comme un employeur exceptionnel par le Top Employers Institute.

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