Les influenceurs frontaliers font miroiter sur le travail en Suisse

19 avril 2024

Les influenceurs frontaliers font miroiter sur le travail en Suisse

La question des travailleurs frontaliers est controversée et toujours débattue à Genève. Aujourd’hui, ce phénomène se manifeste également sur internet, notamment grâce aux vidéos de Youtubeurs comme Aymeric MB. Il partage avec ses 18 000 abonnés son expérience en tant que travailleur frontalier dans le Grand Genève. Aymeric a su tirer profit du manque de contenu sur le sujet, créant une niche unique sur YouTube.

Un témoignage authentique inspirant

« J’ai tourné une vidéo intitulée ’24 heures pour trouver un emploi en Suisse’. J’ai ensuite approché des entreprises simplement avec mon CV en mains, en filmant tout cela avec une caméra cachée. J’ai donné mes opinions, raconté les moments difficiles du départ mais aussi ceux où j’étais subjugué par la beauté du pays. »

L’expérience d’Aymeric et sa présence en ligne ont un impact positif sur de nombreux travailleurs frontaliers potentiels. Grâce à ses vidéos, il offre un aperçu authentique de la vie de travailleur frontalier en Suisse et fournit des conseils précieux pour ceux qui envisagent cette option. Que ce soit pour améliorer leur situation financière ou profiter d’un cadre de vie différent, les travailleurs frontaliers peuvent trouver inspiration dans l’histoire d’Aymeric et sa réussite sur YouTube.

Des résonances positives auprès du public

Ses vidéos touchent un large public et suscitent beaucoup de remerciements : « Il y a des gens qui aiment ce que je fais et je reçois beaucoup de remerciements. Cela me fait toujours plaisir quand des personnes m’arrêtent dans la rue et me disent : grâce à toi, je suis venu ici et ça a changé ma vie. Aujourd’hui, je suis dans un environnement bien plus agréable et je gagne beaucoup mieux ma vie. »

Même si le travail de frontalier peut sembler accessible à tous, trouver un emploi en Suisse n’est pas garanti. Les agences de placement telles que PEMSA pourront le confirmer, ces affirmations sont souvent semi-mensongères. En effet, bien que les salaires soient plus élevés, le coût de la vie et des transports, ainsi que le temps passé sur la route, ne rendent pas la vie aussi confortable qu’on pourrait vous le faire croire.

Le profil des travailleurs frontaliers

Selon les statistiques du Crédit Agricole, seulement un quart des travailleurs frontaliers sont sans qualification. La majorité se dirige principalement vers des secteurs tels que la santé humaine et l’action sociale, le commerce de détail, la construction, l’hébergement et la restauration. En 2023, Genève comptait ainsi plus de 104 000 travailleurs frontaliers. Aymeric voit quant à lui sa chaîne YouTube passer de quelques abonnés à 18 000 en moins de deux ans grâce à ses vidéos sur le sujet.

Malgré les avantages évidents, comme un meilleur salaire et un cadre de vie plus agréable, les travailleurs frontaliers font face à des défis tels que les longs trajets, le coût élevé du logement et une vie sociale parfois compliquée en étant loin de leur pays d’origine. Les vidéos d’Aymeric contribuent à aider ces travailleurs à surmonter ces obstacles et à s’informer correctement avant de franchir le pas.

Retrouvez l’ensemble de nos articles Inside

 

Recommandé pour vous