Photo © Intercontinental Hôtel Geneva

Par Thierry DIME

Fort de plus de trente ans d’expérience dans l’industrie hôtellière, dont une grande partie à l’étranger, Daniel Arbenz fait son retour en Suisse en tant que nouveau directeur général de l’hôtel InterContinental de Genève. Originaire de Zurich, il a gravé son nom à travers des postes de direction dans divers pays tels que l’Australie, l’Indonésie, Singapour, Hong Kong, la Chine, Macao et plus récemment Oman.

Un retour aux sources

Après avoir dirigé des hôtels prestigieux aux quatre coins du monde, revenir dans son pays d’origine est pour lui une véritable source de satisfaction personnelle et professionnelle. Ce retour n’est pas seulement un aboutissement, mais aussi une occasion de redécouvrir ses racines tout en apportant l’expérience et les compétences qu’il a acquises au fil des années à l’étranger. Daniel admet que, parfois, après une longue carrière internationale, réintégrer l’industrie hôtelière suisse peut poser des défis. Les attentes et les dynamiques en Suisse sont différentes de celles qu’il a connues à l’étranger. Cependant, il voit cette transition comme un challenge à relever. « Être de retour en Suisse et diriger un hôtel aussi emblématique que l’InterContinental de Genève est une forme de satisfaction et de reconnaissance, » confie-t-il. Cet hôtel, avec son histoire riche et sa réputation d’excellence, va permettre à Daniel de  combiner les meilleures pratiques qu’il a observées à l’étranger avec l’excellence de l’hospitalité suisse, afin de créer une harmonie unique.

L’hôtellerie : un véritable art du service 

Depuis son plus jeune âge, Daniel Arbenz a nourri une véritable passion pour l’hôtellerie et a développé un sens aigu de l’hospitalité. Cette passion a été inspirée par les voyages qu’il faisait avec son père, un banquier qui entretenait des relations professionnelles dans toute l’Europe. « Depuis tout jeune, l’hospitalité et la qualité de service des grands hôtels que je visitais avec mon père m’ont toujours  impressionnés » raconte-t-il. Ces expériences dans des établissements luxueux ont éveillé en lui une fascination pour le secteur hôtelier, où chaque détail compte pour offrir aux clients une expérience mémorable. Cette admiration l’a poussé à suivre une formation en gestion hôtelière à Lucerne, une décision qui allait poser les bases de sa future carrière.

Convaincu que l’hôtellerie était plus qu’un simple métier, mais un véritable art du service, Daniel a rapidement su que son avenir était dans cette industrie. Une fois diplômé, il s’est lancé dans une carrière internationale, où il s’est distingué non seulement par son professionnalisme, mais aussi par son engagement inébranlable envers la qualité du service. Daniel ne compte pas ses heures et va toujours au-delà des attentes pour s’assurer que chaque détail est soigné, et que chaque client se sente valorisé. Sa capacité à construire des relations solides avec ses équipes est l’une de ses grandes forces. Pour lui, l’hôtellerie ne se résume pas seulement à la gestion d’un établissement, mais aussi à la création d’une véritable communauté au sein de ses teams. Il entretient des liens forts avec ses collaborateurs, dépassant les simples relations de travail pour créer un environnement où chacun se sent écouté et respecté. Cette approche humaine et bienveillante lui a valu le respect et l’admiration des employés partout où il est passé.

Pour Daniel, le succès dans l’hôtellerie ne se mesure pas uniquement en termes de résultats financiers ou d’objectifs atteints. Il repose avant tout sur une approche humaine du management. « Pour moi, il est essentiel que tous les employés soient à l’aise de venir me voir, de partager leurs idées ou préoccupations. C’est en favorisant cette ouverture que l’on parvient à construire une véritable dynamique de groupe, » explique-t-il.

Malgré les longues heures qu’il consacre à son travail, Daniel parvient à maintenir un équilibre entre ses responsabilités professionnelles et ses relations personnelles. « Mes amis et anciens collègues me disent souvent que je travaille trop, mais j’ai toujours su compenser cela par des relations amicales au sein du personnel. Les départs sont souvent empreints d’émotion, car j’ai le sentiment d’avoir laissé une trace, non seulement en tant que manager, mais aussi en tant qu’ami, » confie-t-il avec un sourire. Cet équilibre, Daniel le trouve également en dehors du travail car, contrairement à certains qui préfèrent se détendre en restant à l’intérieur, Daniel trouve son bien-être à l’extérieur, que ce soit en jouant au golf, en courant de longues distances ou en explorant la nature. Ces activités lui offrent non seulement un moment de déconnexion, mais elles sont aussi une manière pour lui de se ressourcer après une journée de travail intense. Pour Daniel, la nature est un refuge qui lui permet de s’échapper du rythme effréné de l’hôtellerie et de retrouver une certaine sérénité. La course à pied, en particulier, est devenue un exutoire important pour lui.

Fort de ce double héritage, à la fois global et local, Daniel Arbenz aspire à faire de l’Intercontinental de Genève, qui célèbre cette année ses 60 ans d’existence, un modèle de raffinement et d’excellence, où l’attention portée aux clients devient la signature de l’établissement.

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