ADLATUS – Coup de pouce et soutien à la carte pour les PME et les indépendants

28 mai 2020

ADLATUS – Coup de pouce et soutien à la carte pour les PME et les indépendants

Photo: Gérard Beuchat

Par Eugénie Rousak

Quelle entreprise n’a jamais eu besoin de remplacer urgemment un cadre pour une durée limitée, ou encore de trouver un partenaire compétent pour être conseillé sur un plan de développement ? Grâce à ses 300 conseillers multidisciplinaires et hautement qualifiés à travers toute la Suisse, Adlatus vient en aide aux petites, moyennes et grandes entreprises dans les phases critiques de leur développement. Le réseau propose ses services en différentes langues en fonction des compétences des spécialistes recherchés. Échange avec Gérard Beuchat, président d’Adlatus région Léman.

Monde économique : Adlatus a été créé il y a plus de 30 ans. Est-ce que le marché a toujours besoin de ce type de services ?

Gérard Beuchat : Absolument ! C’était une idée de réseau de compétences en avance sur son époque ! L’objectif était de répondre aux besoins du marché d’une façon différente des grands cabinets de conseil, notamment en mettant à disposition des demandeurs des expériences multiples d’une manière simple et flexible. C’est d’autant plus d’actualité aujourd’hui avec l’apparition de nouveaux modes de travail, le nombre croissant de petits entrepreneurs, les absences momentanées de cadres et parfois des problématiques liées aux épidémies. La rapidité et la souplesse des interventions sont aujourd’hui fondamentales pour répondre aux besoins d’une économie toujours plus réactive. Nos adlates disposent d’un large éventail de compétences acquises et développées dans leur vie d’entrepreneur, de patron, de spécialiste ou de dirigeant.

Monde économique : Et justement, quels sont les profils de vos 300 conseillers ?

Gérard Beuchat : Le point commun de nos consultants est leur profil. Ils sont tous des cadres supérieurs ou chefs d’entreprise de plus de 55 ans, qui n’ont plus d’engagements au quotidien. La majeure partie a remis leur société ou ne participe plus qu’au conseil d’administration. Ainsi, cette situation professionnelle leur permet d’être disponibles à 100 % que cela soit pour coacher un sollicitant sur une courte durée ou pour assurer un management à l’intérim au pied levé. Ce qui les distingue en revanche, ce sont leurs secteurs de compétences respectifs, parmi lesquels il y a l’industrie, l’informatique, la communication, le marketing, la finance, la gestion de patrimoine et les RH.

Monde économique : Sous quelle forme vos conseillers interviennent-ils ?

Gérard Beuchat : Nos consultants travaillent aussi bien en intérim qu’en mission spécifique allant de quelques heures à un suivi qui peut durer plusieurs années. Parfois, ils deviennent salariés d’une entreprise, mais toujours pour une durée déterminée.

Monde économique : Vous proposez un premier rendez-vous gratuit, mais comment la relation se passe-t-elle ensuite ?

Gérard Beuchat : L’objectif est d’appréhender d’abord les besoins du sollicitant et d’analyser sa situation initiale. Dès le premier contact, nous déterminons si nous pouvons répondre à ses attentes et si la personne prévue est la plus adaptée à sa situation. Il se peut que, par la suite, nous organisions une rencontre avec plusieurs de nos experts, en fonction des compétences nécessaires. C’est vraiment à la carte ! Ensuite, la personne qui nous confie le mandat fixe le rythme de notre collaboration et nous débutons.

Monde économique : Quelles étaient les dernières missions confiées à Adlatus ?

Gérard Beuchat : Récemment, une entreprise vaudoise a dû se séparer de l’un des membres de direction et a fait appel à nous pour pallier cette absence. Dans un premier temps, nous lui avons proposé un intérimaire qualifié qui a occupé le poste durant près de 18 mois, pour ensuite la guider dans le recrutement d’un nouveau cadre. Dans une optique à plus court terme, nous avons procédé à la vente très réussie d’un site Internet. Après son lancement, le projet avait tellement bien marché que le concepteur, complètement submergé, avait décidé de s’en séparer, tout en encaissant une plus-value bien sûr. Il y a un certain temps, nous avons accompagné un conseiller financier qui voulait s’établir à son compte. Ne connaissant pas les spécificités locales, il avait besoin d’être épaulé notamment dans les aspects RH et juridiques.

Monde économique : Quelles sont les demandes les plus fréquentes ?

Gérard Beuchat : Le développement de la vision stratégique, l’élaboration d’un business plan, l’analyse et le conseil en temps de crise, la réévaluation de la stratégie après les premières années d’activité et l’accompagnement dans les aspects juridiques et fiscaux durant une succession d’entreprise sont les thèmes les plus recherchés.

Monde économique : Finalement, qu’est-ce qui vous distingue d’un cabinet de consulting classique ?

Gérard Beuchat : Tout d’abord nos tarifs extrêmement compétitifs, bien en dessous des honoraires des grands cabinets. Étant donné que la plupart des membres d’Adlatus n’ont pas comme objectif premier de gagner leur vie, nous pouvons proposer des prix très attractifs et une disponibilité remarquable. Ensuite, notre optique très sociale du projet : nous avons à cœur de redonner à la société une partie de l’expérience qu’elle nous a permis d’acquérir ! Nous sommes flexibles dans notre accompagnement, rapidement disponibles et nous voulons sincèrement contribuer au développement des entreprises. Finalement, c’est notre souplesse juridique, nos processus étant simples et efficaces.

Monde économique : Adltatus, un réseau d’avenir ?

Gérard Beuchat : Oui, plus que jamais ! Un réseau de compétences dans lequel les indépendants, les entrepreneurs et les chefs d’entreprise peuvent librement piocher ! 

Retrouvez l’ensemble de nos portraits ici

 

Recommandé pour vous