Antoine de la Garanderie: un pont entre neurosciences et pédagogie

23 octobre 2015

Antoine de la Garanderie: un pont entre neurosciences et pédagogie

Et si la pédagogie d’Antoine de la Garanderie gagnait prochainement ses lettres de noblesse en Suisse? Un dialogue s’instaure petit à petit entre le monde de la gestion mentale et celui des neurosciences. Cela fait maintenant une trentaine d’année que dans notre région des centaines d’enseignants des établissements publics et privés se forment à la pédagogie des gestes mentaux «apprendre à apprendre» selon les préceptes du philosophe français Antoine de la Garanderie.

Cette pédagogie permet à chaque enfant de découvrir sa propre manière de mettre en œuvre les activités mentales indispensables à la réussite scolaire et d’acquérir la meilleure efficacité possible dans le domaine des apprentissages. Apprendre à être attentif, apprendre à mémoriser, apprendre à comprendre ou à réfléchir. Cette démarche humaniste propose à l’enseignant d’accompagner chaque élève dans le respect de la diversité du fonctionnement de chacun. Dès ses origines dans les années 1980 il a été reproché à la gestion mentale de manquer de bases scientifiques. Elle est accueillie dans le cercle fermé des pédagogues avec une certaine froideur. Se revendiquant de la philosophie et de la phénoménologie, les travaux de la Garanderie ne sont pas le fruit de recherches expérimentales et n’ont pas de base scientifique leur permettant d’être reconnu officiellement.

Depuis quelques mois, les groupements de praticiens en gestion mentale comme l’IIGM (institut international de gestion mentale de Paris), l’association PREGMA (pédagogie et recherches en gestion mentale appliquée) de Fribourg et l’école la Garanderie de Lausanne, tentent de construire des ponts avec le monde des neurosciences afin de voir si les intuitions du philosophe pourraient être compatibles avec les dernières découvertes scientifiques. Ces institutions sont actuellement à la recherche de chercheurs en neurosciences intéressés par le sujet afin d’élaborer les protocoles en vue d’expérimentations. Le premier professeur à tendre la main pour se pencher sur le sujet est le professeur Olivier Jorand des universités de Lausanne et Fribourg.

Plus d’infos sur www.garanderie.com

 

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