Comparons le rôle d’un manager à celui du parent qui éduque son enfant. En nouant une relation de confiance avec un petit, tout en développant son sens de la découverte et son amusement, l’adulte contribue à l’apprentissage de la gestion de ses émotions.Un quotidien sans repère, autoritaire et générant un stress constant va, de son côté, mener à des crises de colère ou à des moments de panique. L’enfant se sent submergé par ses sentiments et ne sait pas comment agir. Le premier système d’éducation favorise les cercles vertueux tandis que le second instaure des cercles vicieux.
La situation est identique dans le cas du management en entreprise. De techniques managériales adéquates visent le long terme et se basent sur l’expérience optimale du collaborateur. Une pression constante combinée à une demande de résultats à court terme mènent, quant à elles, à la démotivation ou au burn-out.
Rappelons que le cercle vertueux constitue un ensemble de relations de cause à effet qui boucle sur lui-même. Son effet est positif, car il améliore le système dans son entièreté.
L’objectif de tout bon manager est donc d’insuffler des cercles vertueux et infléchir les cercles vicieux. Doté d’une grande ouverture d’esprit, ce responsable se voue entièrement à sa fonction. Sa capacité d’analyse et son empathie lui permettent de bien connaître ses collaborateurs. Il agit en désirant leur expérience optimale et les inscrit ainsi dans le cercle vertueux de l’entreprise.
C’est, sans cesse, que le manager explore son environnement dans une pensée systémique. Ceci favorise sa perception de la situation, dans sa totalité. Il sait que toute personne appartient au système, est influencée par celui-ci et l’influence à son tour.
Vigilant, il projette son regard sur le long terme. Il est bon de savoir que ce type de gestionnaire est plus enclin au burn-out. En effet, sa conscience et son dévouement se sentent rapidement écartelés entre des objectifs à remplir à court terme et ce qu’il désire mettre en place à long terme. Pour générer des cercles vertueux, celui-ci a tout intérêt à être soutenu par un professionnel tel qu’un coach.
Le premier point représente la capacité à prendre du recul quand la pression augmente.
Dans sa culture managériale, le responsable doit pouvoir visualiser les objectifs à atteindre à court terme. Dès que ceux-ci sont correctement décryptés, il les transforme en tâches intelligentes sur le terrain. Bien que le stress soit constamment présent dans son quotidien, il maintient son courage managérial. Ce responsable analyse la situation et agit en évitant de mettre la pression sur le collaborateur. Il s’efforce d’instaurer un climat de confiance.
Notons ensuite que l’attention qu’il porte à l’expérience de ses employés est authentique. L’échange, l’empathie et le contact font partie de sa volonté de générer des cercles vertueux. Enfin, notre humble manager accepte, volontiers, d’être aidé. Se faire accompagner par un professionnel de confiance n’est pas un problème pour lui. Cela lui permet de bénéficier d’un avis extérieur ou de dénouer des situations complexes.
À titre individuel, le cercle vertueux rassure. Il amène au total engagement du collaborateur. Les conséquences sont également positives au niveau du collectif. Ainsi, l’instauration d’un climat de confiance assure la parfaite compréhension de l’équipe. Celle-ci a conscience de la complexité de la culture managériale. Elle sait que le supérieur se situe entre ce qui doit être atteint et la réalité du terrain. C’est pourquoi elle agit de façon soudée afin de franchir les éventuelles difficultés.
Évitez les 10 facteurs engendrant des cercles vicieux en entreprise
Ceux-ci sont à la base d’un management par le stress : ils n’assurent en rien les performances de l’entreprise.
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