Les boulangers, confiseurs, chocolatiers, traiteurs et hôteliers genevois s’unissent en
réseau pour offrir un apprentissage de « boulanger-confiseur » visant principalement à
élargir l’offre de formation afin de répondre aux besoins métiers. Ce nouveau réseau,
mis en place sous l’impulsion de la Fondation PALM, permettra ainsi à la branche de
combler un déficit en personnel tout en facilitant le travail administratif des entreprises
concernées.
En août 2023, Genève élargira son offre d’apprentissage au futurs « boulangers-confiseurs »,
grâce à un nouveau réseau d’entreprises formatrices. Le projet, expérimenté en terres
vaudoises, semble être très prometteur de par ses résultats obtenus : depuis 2018, 27 contrats
ont été signés dans le canton de Vaud pour 5 ruptures de contrat (intervenues durant le temps
d’essai) et une majorité d’apprentis certifiés sont restés dans la branche.
Ce nouveau réseau genevois a pour but de répondre à un manque structurel de personnel
dans la branche. En effet, 25% des patrons boulangers-confiseurs à Genève souffrent d’une
pénurie de personnel1 que la recherche transfrontalière de travailleurs qualifiés n’arrive plus à
combler. L’ouverture des postes à une main-d’œuvre non-qualifiée n’a pas amélioré la situation
qui demeure préoccupante et fragilise la pérennité de certaines entreprises.
De surcroît, peu de sociétés proposent une offre de formations assez étoffée pour couvrir
l’ensemble des besoins métiers en boulangerie, confiserie et chocolaterie. A cela s’ajoute une
lourdeur administrative démotivante pour les entrepreneurs et un faible taux d’apprentis
certifiés qui poursuivent dans le métier.
Instauré sous l’impulsion de la Fondation PALM, le réseau d’entreprises formatrices
genevoises, comprenant des boulangers, confiseurs, chocolatiers, traiteurs et encore
hôteliers, permettra aux entreprises de consolider leurs activités en complétant leurs
compétences maison. Ces formations, agréées par l’OFPC et le FFPC, assureront également
aux apprentis un suivi plus personalisé et ouvriront une possibilité de contrat au sein de un ou
plusieurs établissements partenaires, au terme de la formation.
Par conséquent, pour l’entreprise comme pour les apprentis, c’est un projet gagnant-gagnant
dans la mesure où il facilite les procédures de l’ensemble des acteurs impliqués. Du côté de
l’entreprise, les contraintes administratives sont gérées de manière centralisée par
l’Association du réseau d’entreprises qui s’assure que les impératifs légaux liés au contrat de
travail et à la formation de base sont remplis ; du côté des apprentis, cette structure permet
d’avoir un référent unique dans le suivi de leur dossier.
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