Photo Dirk Schmelzer © Plenum Investments
Commentaire de Dirk Schmelzer, Associé et gestionnaire de portefeuille senior chez Plenum Investments AG
Quelques jours avant que la saison des ouragans n’atteigne son apogée, voici notre bilan de la première moitié de la saison cette année. Avec 12 tempêtes recensées, nous avons presque atteint la moyenne à long terme de 14,4 tempêtes pour la période de 1991 à 2020, ce qui donne l’impression d’une saison très active.
Cependant, si l’on se réfère à l’énergie libérée par ces tempêtes (Accumulated Cyclonic Energy ACE), on peut dire que la saison correspond jusqu’à présent plutôt à une saison moyenne de tempêtes. Près de la moitié de cette énergie a été libérée par l’ouragan Franklin, qui a certes traversé Hispaniola, Porto Rico, les îles Turks and Caicos et les Bermudes, mais n’a causé que peu de dégâts.
Cette impression d’une saison moyenne est également confirmée lorsque l’on considère le nombre d’ouragans qui se sont développés à partir des tempêtes mentionnées. Avec trois ouragans, ce nombre correspond également à ce que l’on peut normalement attendre jusqu’au début du mois de septembre.
A notre avis, la saison actuelle concorde avec la situation dominante d’un Atlantique très chaud et du phénomène climatique El Niño, même si les températures élevées de la surface de la mer semblent actuellement avoir une influence plus importante sur la fréquence des tempêtes.
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