Bonheur au travail, une politique aux résultats spectaculaires

7 janvier 2018

Bonheur au travail, une politique aux résultats spectaculaires

La rémunération n’est plus la principale préoccupation des salariés. Ces derniers accordent davantage d’importance à leur bien-être. De bonnes conditions de travail associées à un équilibre entre vie privée et vie professionnelle, contribueraient à les rendre heureux. Mais travail et bonheur sont-ils réellement compatibles ?

La conjoncture difficile, la précarité et la concurrence rendent le monde professionnel plus ambigu. Dans un tel contexte, parler de bonheur au travail peut sembler provoquant. Pourtant, plusieurs études montrent les impacts positifs du bien-être au travail sur la motivation des employés et les performances de l’entreprise.

Quels sont les leviers du bonheur au travail ?

Les nombreuses entreprises qui ont placé le bien-être au travail au cœur de leurs priorités sont ravies des résultats : gains de productivité, de créativité, augmentation des performances de l’entreprise. Mieux vivre et mieux travailler ensemble n’est pas une démarche qui se décrète. En effet, elle doit être intégrée au projet d’entreprise et pilotée à son plus haut niveau pour obtenir les effets escomptés dans la durée.

Parmi les éléments qui favorisent le bien-être en entreprise il y a évidemment le cadre de travail. Certaines conditions de travail sont donc à éviter : un espace restreint et peu personnalisable par les salariés, des bureaux peu lumineux, l’absence d’un espace de détente. Par ailleurs, en tant que chef d’entreprise, il est indispensable de rester à l’écoute de vos employés en apportant des réponses concrètes à leurs besoins. Enfin, le bonheur au travail suppose l’instauration d’une relation de confiance avec les collaborateurs. Une politique basée sur la confiance contribue à responsabiliser les salariés.

Le bonheur, un meilleur gage de productivité que le salaire

Selon une enquête publiée en 2016 dans l’European Journal of Work and Organizational Psychology, performance et bien-être au travail ne sont pas incompatibles. Dans le cadre de ce sondage, la grande majorité des travailleurs interrogés ont répondu que leurs principales motivations au travail étaient le plaisir et la vocation. D’autres enquêtes qui ont comparé le pouvoir motivationnel de l’argent et la satisfaction des besoins ont révélé que les besoins étaient plus puissants. Toutefois, cela ne signifie pas pour autant qu’un salaire juste et équitable ne soit pas important.

Ce n’est pas la première fois que des chercheurs concluent que les employés heureux sont généralement les plus performants. Cette étude confirme la théorie de l’autodétermination selon laquelle les besoins d’autonomie, de reconnaissance des compétences et d’appartenance sociale sont la base de la motivation humaine.

Plusieurs autres études ont établi une corrélation entre le degré de bonheur des salariés et leur contribution économique à l’entreprise. Les résultats montrent que les salariés qui se sentent heureux sont plus productifs, présentent de meilleures performances commerciales et sont de meilleurs managers. Ils se sentent plus attachés à l’entreprise et démissionnent moins fréquemment. Ce phénomène serait également contagieux puisque l’humeur des dirigeants et des managers aurait des conséquences directes sur leurs équipes. Ainsi, les salariés dont le manager est heureux auraient plus de chances de travailler dans un climat propice à la performance.

 

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