Le chiffre d’affaires des produits structurés suisses des principaux membres de la SSPA a atteint 80 Md CHF au troisième trimestre 2021, en baisse de 7% par rapport au troisième trimestre 2020. Au cours de cette période, les produits d’optimisation de la performance ont réalisé près de la moitié du chiffre d’affaires total (49%, à 39 Md CHF) et les produits de levier ont à nouveau constitué le deuxième groupe le plus important, à hauteur de 25%. Malgré un léger recul de 48 Md CHF à 47 Md CHF, les produits d’actions ont représenté la plus grande part du chiffre d’affaires (59% au lieu de 56% l’année précédente), suivis par les produits de change (24%). Le chiffre d’affaires nominal sur le marché primaire, à 42 Md CHF, a un peu diminué par rapport au troisième trimestre 2020 et correspond à présent à 53% de la valeur totale. L’EUR, l’USD et le CHF sont les monnaies les plus utilisées et se partagent 86% du marché.

Les statistiques relatives à la création de valeur des produits structurés établies par Boston Consulting Group tiennent compte des produits cotés ainsi que des produits non cotés en bourse qui sont créés en Suisse ou pour la Suisse et négociés sur le marché national et international. Les membres de la SSPA que sont Banque Cantonale Vaudoise, Barclays Capital, Credit Suisse, Goldman Sachs, Julius Bär, Leonteq, Raiffeisen Suisse, Société Générale, UBS, Vontobel ainsi que la Banque Cantonale de Zurich ont participé à la collecte de données pour le troisième trimestre 2021. Ils représentent la majeure partie du marché suisse.

Principales évolutions au troisième trimestre 2021:

• La part des produits d’optimisation de la performance dans le chiffre d’affaires s’est hissée à 49% au T3 2021 (T3 2020: 46%). Le chiffre d’affaires nominal est resté stable à 39 Md CHF. Les produits de levier ont reculé par rapport à l’année précédente, mais à 25%, ils représentent encore la deuxième plus grande part du chiffre d’affaires total (T3 2020: 31%). Leur chiffre d’affaires nominal s’est contracté à 20 Md CHF (T3 2020: 26 Md CHF). Au T3 2021, le chiffre d’affaires nominal des produits Capital Protection s’est maintenu à 9 Md CHF, comme au T3 2020, et leur part du chiffre d’affaires total a grimpé de 10% à 12%. Le chiffre d’affaires nominal des produits Participation a diminué à 10 Md CHF au T3 2021 (T3 2020: 11 Md CHF), soit une part inchangée de 13% du chiffre d’affaires du trimestre.
• Malgré une baisse de leur chiffre d’affaires nominal de 48 Md CHF à 47 Md CHF au T3 2021, les produits d’actions ont réalisé la plus grande part de la valeur totale, à 59% (T3 2020: 56%). Les produits de change représentent toujours 24% du chiffre d’affaires global, nonobstant l’érosion de leur valeur nominale à 19 Md CHF (T3 2020: 21 Md CHF). Le chiffre d’affaires nominal des produits à revenus fixes s’est établi à 7 Md CHF (T3 2020: 9 Md CHF) et leur part de la valeur totale a baissé de 10% à 8%.
• Les produits non cotés se sont montés à 52 Md CHF au T3 2021 (T3 2020: 53 Md CHF), progressant ainsi à 66% du chiffre d’affaires (T3 2020: 62%). Au T3 2021, le chiffre d’affaires des produits cotés a diminué tant en valeur nominale, de 32 Md CHF à 27 Md CHF, qu’en part de la valeur totale, de 38% à 34%.
• Le chiffre d’affaires nominal du marché primaire reste prépondérant dans le total, à 53%, mais se tasse à 42 Md CHF au T3 2021 (T3 2020: 43 Md CHF). La part du marché secondaire dans le chiffre d’affaires total est descendue de 49% à 47%, pour un montant nominal de 38 Md CHF (T3 2020: 42 Md CHF).
• Le chiffre d’affaires de l’EUR s’est accru à 34 Md CHF au T3 2021 (T3 2020: 27 Md CHF), soit une part de la valeur totale de 42% (T3 2020: 32%). À 26 Md CHF (T3 2020: 38 Md CHF), la part de l’USD dans le chiffre d’affaires total a dégringolé de 44% à 32%. La part du CHF dans le chiffre d’affaires s’est amoindrie à 11% (T3 2020: 12%), sa valeur nominale s’affaissant également à 9 Md CHF (T3 2020: 10 Md CHF).

Markus Pfister, président de la SSPA, commente: «Après les records de l’exercice 2020 marqué par la pandémie de coronavirus, les chiffres d’affaires des produits structurés continuent de se normaliser. Au troisième trimestre, il apparaît que les investisseurs mettent à profit l’environnement volatil du marché, notamment avec les produits d’optimisation de la performance, et exploitent activement les opportunités de placement. Les produits d’actions sont toujours jugés prometteurs.»

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