Parfois présentées comme un risque d’immobilisme, les réunions en entreprise peuvent aujourd’hui encore offrir d’intéressantes et de réelles perspectives de développement. Ainsi en est-il des groupes de parole, qui doivent réunir l’ensemble des salariés d’une entreprise, indépendamment de leur place dans l’organigramme de la société.
On entend souvent des critiques plus ou moins violentes contre les réunions chronophages, qui se multiplient au sein des entreprises. Pourtant un type de réunion reste à envisager même et surtout à une époque, où les relations (digitales) permettent une communication directe permanente : les groupes de parole. De quoi s’agit-il exactement ? Dans un cadre défini par l’entreprise, les salariés se réunissent donc pour discuter de l’entreprise et de tous les aspects de celle-ci.
Un leader encadrera ces groupes de parole, afin de canaliser les propos de chacun des salariés. Chaque collaborateur est invité à s’exprimer sur son métier lui-même bien évidemment, mais aussi sur tous les autres aspects de la gestion de l’entreprise. Développement commercial, bien-être au travail, idées d’amélioration pour la productivité, identification des risques d’accidents de travail, …
Ces groupes de parole peuvent être libres, et chaque participant aura alors la possibilité de s’exprimer sur le sujet, qu’il souhaite ou orientés, et un thème sera défini imposant aux participants de se consacrer à ce dernier.
La réussite et les bénéfices de ces groupes de parole restent conditionnées à :
Cette écoute mutuelle est bénéfique à chaque participant mais aussi à l’entreprise elle-même. Les salariés, de leur côté, s’estiment écoutés et pris en compte dans le développement et le projet de l’entreprise. L’ambiance et les conditions de travail peuvent s’en ressentir.
De son côté, l’entreprise dispose avec ces groupes de parole d’un formidable vivier de projets et d’idée pour améliorer son efficacité au quotidien ou pour se lancer dans de nouveau projets. Si chaque intervention ne débouchera pas sur une prise de décision, certaines pourront être mis à l’étude.
Il sera alors essentiel de tenir informé l’ensemble des participants à ces groupes de parole, de façon à les impliquer davantage.