Par Vanessa Krivaja
Selon une étude américaine, on prononce en moyenne 15.000 mots par jour. Cet acte finalement anodin de « parler » se fait pourtant parfois dans la douleur et la souffrance chez certaines personnes. Quand le stress s’empare de votre cerveau, est-ce la boule dans le ventre qui s’installe au point de vous couper la respiration ? A moins que ce ne soient vos mains qui deviennent moites ou votre visage qui rougit ? Bref, vous n’êtes pas à l’aise a l’oral, ça se voit et ça vous pénalise.
C’est en effet une peur très commune et très répandue puisque toujours d’après cette étude américaine, jusqu’à 75 % de la population ressent un certain degré de peur dès lors qu’il s’agit de parler en public : dans un groupe de 4 personnes, dites vous qu’il y a donc en moyenne 3 fois plus de chance de tomber sur une personne qui a peur de parler que l’inverse.
Vous faites simplement partie de la majorité des personnes qui ressentent des troubles plus ou moins bloquants au moment de parler. Quand cette peur vous paralyse au point de vous empêcher de vous exprimer, on parle alors de glossophobie. C’est la peur de parler en public, devant un groupe plus ou moins grand. Le mot vient du grec glōssa, qui signifie la langue, et de phobos, qui est « la peur panique ».
Je vais vous confier un secret : la quatrième personne a elle aussi encore le trac, tout comme vous finalement, sauf qu’elle a trouvé un moyen de surmonter ses blocages. On a TOUS le trac avant de prendre la parole devant une audience et c’est normal : nous ne sommes pas des pions en bois sur un jeu d’échecs, nous sommes des êtres humains. Ce qui n’est pas normal en revanche, c’est que le trac nous empêche de faire sereinement quelque chose que l’on a envie de faire.
Quand on parle devant un groupe de personnes il y a tout un tas de paramètres que nous devons prendre en compte. Il y a des enjeux pour nous-même ou pour le projet qu’on porte. Il y a aussi des attentes vis à vis des personnes qui sont en face de nous. Il y a enfin des besoins que nous devons nous assurer de combler pour être épanouis et faire notre présentation.
Les émotions qui nous envahissent parfois et nous déstabilisent au point de nous faire perdre le fil de notre présentation, nous ne pouvons pas les faire disparaitre comme si elles n’existaient pas. En revanche, nous pouvons apprendre à les écouter pour comprendre le message qu’elles nous envoient.
A partir de là seulement, nous pouvons les intégrer pour qu’elles ne soient plus un blocage. Les émotions ne sont finalement que des messages envoyés par nos enjeux, nos attentes ou nos besoins qui ne sont pas suffisamment comblés.
Au contraire c’est très utile. Une fois que vous aurez écouté et entendu vos émotions, vous pourrez alors appliquer avec succès toutes les techniques utilisées par les bons orateurs : gestion de la posture, de la voix, de la respiration, de la diction, de l’articulation et j’en passe !
Oui, toutes ces techniques utilisées par les personnes qui ont l’habitude de monter sur scène et qui sont rodées aux discours ne peuvent être appliquées et efficaces QUE si vous avez réglé la gestion des messages envoyés par vos émotions.
Si vous avez peur de parler en public au point d’avoir le souffle coupé, ce n’est pas parce que vous savez comment bien respirer que la peur de parler s’en ira. En revanche, si vous comprenez ce qui provoque cette peur en vous, elle s’estompera plus naturellement et apprendre à mieux respirer sera alors encore plus efficace pour vous soutenir dans vos prises de parole en public.
Pour être efficace dans sa prise de parole, rien de tel que des outils de coaching professionnels associés à des techniques théâtrales : l’Impro-Coaching, vous commencez quand ?
Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur l’Impro-Coaching, contactez-moi : Vanessa KRIVAJA // hello@vk-coach.com // +41 (0)79 832 85 27