Les problèmes liés au réchauffement climatique commencent à se faire ressentir dans notre quotidien. Ils se manifestent par un dérèglement au niveau du climat qui conduit à une augmentation de certaines maladies respiratoires. Néanmoins, nous avons remarqué une nette volonté des entreprises, à vouloir réduire leur taux d’émission de CO2. Plus particulièrement dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, cet argument vient se mêler aux nombreux facteurs qui permettent aux entreprises de se différencier sur le marché.
Ainsi, la question que l’on pourrait se poser, serait de savoir quelle est la place de la téléphonie dans ce paysage. Un regard porté sur deux niveaux permet d’identifier deux acteurs clés, à savoir les fabricants de matériels informatiques (Serveurs, téléphones IP…) et les développeurs d’application.
D’une part, les différents équipements sur lesquels s’appuient les nouvelles applications sont en principe consommatrices d’énergie. C’est pour cette raison que les fabricants incluent une étude visant la réduction de la consommation d’énergie électrique, lors de la phase de conception de leurs nouveaux produits. La conception de serveurs devraient donc, prendre en considération la gestion des différents composants électroniques incorporés dans ces systèmes, afin d’atteindre ces objectifs. Il en est de même pour les différents terminaux qui se trouvent chez l’utilisateur. On fait référence aux téléphones par Voix IP ou VOIP, aux adaptateurs et plus généralement aux appareils qui permettent à l’utilisateur d’effectuer ces appels.
D’autre part, les programmes informatiques qui facilitent l’interaction entre les usagers et le système ou entre systèmes informatiques, sont aussi importants que le matériel lui-même. Car, les programmes informatiques sont ceux la même, qui font appel aux ressources matérielles embarquées dans ces différents équipements. Ainsi, lors du développement de ces applications, les développeurs devraient prendre en compte ces éléments. Ce qui revient à concevoir des applications optimisées pour l’utilisateur et facilitant l’interaction entre différents périphériques.
Au vu de ceci, on pourrait croire que le respect de toutes ces recommandations conduiraient à une parfaite gestion de la consommation. Ceci est vrai jusqu’à ce que l’on se rappelle que ce sont des personnes qui sont censées utiliser ces derniers. Du coup, l’utilisateur final à aussi son rôle à jouer dans cette chaîne. Un bon usage de son appareil ainsi qu’un bon entretien sont aussi des facteurs qui conduisent à la réduction du taux de carbone dans l’atmosphère. Donc, une implication de tous est nécessaire pour une bonne avancée dans la gestion de la crise planétaire du climat.
Caroline Baud/Rédactrice chez Le Monde Economique