Avec la crise du coronavirus, la manière de penser la mobilité a évolué. Entre le respect des distanciations sociales, la crainte de se retrouver dans un lieu clos entouré de nombreuses personnes, et la prise de conscience de l’impact des transports dans notre quotidien, la mobilité individuelle connaît un essor phénoménal ces derniers mois. Quelles en sont les conséquences, et cela va-t-il durer ? Faisons le point.
La crise sanitaire que le monde connaît aujourd’hui aura modifié un grand nombre d’habitudes et de pratiques. Les transports en commun n’ont plus la cote, car la peur d’être contaminé au contact d’étrangers est bien présente et l’insécurité sanitaire dans les transports en commun très marquée. Les usagers ont ainsi tendance à les délaisser au profit d’autres moyens de transport.
Si la mobilité individuelle à vélo ou à pied peut avoir de réels effets bénéfiques sur l’environnement, ou la santé de la population, la voiture a cependant repris ses droits et les personnes préfèrent les embouteillages plutôt que de risquer la contamination.
Bien que le vélo soit un mode de transport très sain, bon pour la santé et pour l’impact écologique, et, même si la crise sanitaire a engendré un développement considérable de l’utilisation du vélo, que ce soit pour les trajets professionnels ou personnels, la voiture a toujours une place privilégiée pour beaucoup d’entre nous.
Toyota fut le premier fabricant à produire des voitures hybrides avec la Toyota Prius commercialisée depuis 1997. Il est donc aujourd’hui tout à fait possible de privilégier l’utilisation de la voiture sans impacter l’environnement, grâce à la voiture hybride. Ce type de véhicules, très fortement recommandé, spécialement dans son utilisation urbaine n’émet pratiquement pas de gaz à effet de serre, car à faible vitesse, une voiture hybride consomme uniquement de l’électricité. De plus, l’absence d’embrayage associée à une technologie mature fait de la voiture hybride un des véhicules le moins coûteux à entretenir
Toutefois, nous devons être conscient d’une chose, la voiture hybride n’est pas encore entrée dans nos habitudes car une majorité de la population roule encore avec des véhicules à moteur thermique (essence ou diesel). L’autre facteur qui peut être un frein est le prix. Mais le contexte après confinement offre une occasion inespérée pour faire le grand saut vers une motorisation hybride grâce à des promotions proposées par les concessionnaires couplées à des rabais ainsi que des modalités de financement avantageuses.
Urs Burger, le directeur général du garage Emil Frey aux Vernets nous révélait récemment que tous les concessionnaires en Suisse jouaient le jeu. Chez eux, nous trouvons des leasing à 0.9% alors qu’il y a quelques mois, un bon leasing se situait autour de 2% mais, la moyenne était de 4 à 5%.
Que ce soit en voiture, à vélo ou à pied, la mobilité individuelle semble être aujourd’hui la solution pour réussir à maintenir la distanciation sociale. La voiture hybride tire incontestablement son épingle du jeu avec une solution économique et écologique.
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