Pour réussir sur la toile, vous devez dès maintenant penser social business. Vous allez devoir apprendre à créer une communauté autour de votre marque, vos produits et services. Les habitudes des internautes ont évolué. Vos prospects, vos clients attendent, dès à présent, de pouvoir communiquer instantanément avec vous et votre entreprise. Ils ont besoin d’être informés en permanence, de pouvoir interagir et de partager. Aujourd’hui pour se maintenir et développer ses affaires sur Internet, il faut rivaliser d’ingéniosité pour se démarquer de la concurrence. Tout va très vite.
La technologie et les pratiques sur le web évoluent tous les six mois. Se faire une place au soleil devient de plus en plus difficile. Tous les entrepreneurs ou presque possèdent un site pour faire la promotion de leurs produits et services. Mais cela ne suffit plus malheureusement.
Quelles sont donc les solutions pour booster sa visibilité sur la toile ?
Ce qui est sûr, c’est qu’il est bel et bien fini le temps ou il suffisait de sortir un joli site pour faire la différence. Actuellement, se positionner en première page Google pour être vu implique, pour la plupart des leaders du marché, d’investir des sommes considérables. Et le grand gagnant dans l’histoire, c’est bien sûr Google, le principal moteur de recherche qui avec son système de vente aux enchères de mots clés (Google Adwords) est devenu l’une des entreprises les plus riches de la planète.
Pour tirer son épingle du jeu à l’heure du web 2.0, il faut éviter de suivre la masse, s’adapter, s’ouvrir aux idées nouvelles et surtout être généreux. Oui, vous avez bien lu, il faut : “Être généreux ».
“Savoir donner pour recevoir » est un dicton bien connu, mais complètement sous-estimé par la plupart des grosses agences webmarketing et de communication. Il ne faut pas avoir peur en effet de partager gratuitement une partie de votre savoir-faire pour fédérer autour de vous une communauté. Les internautes aiment la gratuité sur la toile. Donnez-leur ce qu’ils veulent et ils vous le rendront au centuple. Difficile à intégrer comme concept, n’est-ce pas !
En fait, l’idée que je veux vous suggérer, c’est qu’il faut repenser le modèle économique en profondeur. Le martelage, la publicité à outrance et les grosses ficelles de la vente forcée, à peine maquillées, commencent sérieusement, pour la plupart d’entre nous, à nous lasser. Nous sommes fatigués. On veut du neuf et de nouvelles expériences de consommation.
Mais qu’attendons-nous… en fait ?
Les hommes commercent depuis la nuit des temps. Avec l’avènement des nouvelles technologies malheureusement, tout c’est accéléré trop vite. Les bonnes vieilles recettes pour vendre via les médias classiques s’épuisent. Par exemple : La télévision à grand-papa qui distille des messages à sens unique aux téléspectateurs, c’est fini.
“Aujourd’hui on veut PARTICPER ! »
La preuve : environ la moitié des gens en regardant la télévision, twittent, sont sur Facebook, LinkedIn où s’envoient des mails via leurs smartphones et leurs tablettes numériques. Nous voulons prendre le contrôle et avoir notre mot à dire sur tout. Vive les médias et les réseaux sociaux ! Les nouvelles générations de consommateurs qui arrivent, grâce aux récents outils numériques à leur disposition, sont en train de prendre le pouvoir.
La réactivité grâce aux réseaux sociaux est fulgurante.
Les internautes peuvent défaire ou faire une marque, une réputation en quelques jours à peine. Ces derniers communiquent entre eux, se donnent des conseils, s’envoient des photos. Les vidéos de nouveaux produits se viralisent en quelques clics et peuvent même faire le tour de la planète en une journée. Nous vivons pleinement en ce moment, l’expérience du village global. Nous sommes devenus des nomades virtuels, car nous emportons avec nous nos smartphones et tablettes numériques. Nous consommons de plus en plus via Internet. Il n’y a plus de limitations géographiques.
Les sites web vitrines ne nous intéressent plus beaucoup. Seuls les blogs tirent leur épingle du jeu. L’internaute reste en moyenne deux secondes sur un site s’il ne trouve pas tout de suite ce qu’il cherche. Pire. Après avoir zappé, il n’y revient plus.
Par contre, les statistiques prouvent que les gens passent énormément de temps sur leur compte Facebook, LinkedIn, Twitter, Netlog, Picasa, Flickr, Pinterest, MySpace, Meetic… etc. Les échangent Vidéo se développent à une vitesse extraordinaire. Skype a ouvert la route. Google+ lui emboîte maintenant le pas avec les hangouts. Et je ne vous parle pas des webinaires qui permettent à des communautés entières d’échanger en privé sur des sujets de niche, des formations, etc.
Comme vous pouvez le constater, l’heure est au partage. Et pour partager aujourd’hui, qu’existe-t-il ? Les médias sociaux, les réseaux sociaux et les réseaux sociaux d’entreprises (RSE) orientés intranet. Je sais ! Vous allez me dire : “Rien ne pourra remplacer votre site internet » car vous en avez le contrôle. Vous avez vos données, vos bases clients, vos listes, votre business e-commerce, etc. C’est à vous et à personne d’autre. Vous avez raison à 100%. A 100%… si vous raisonnez à la façon du 20e siècle !
Pour information Facebook n’est sorti qu’en 2004. Voyez le chemin parcouru en quelques années et les changements socioculturels, politiques et économiques dus aux principaux réseaux sociaux. Les entreprises pour survivre en ce début de 21e siècle vont devoir apprendre à écouter le marché.
Et pour écouter le marché, il va falloir qu’elles se dotent très vite des nouveaux outils sociaux qui arrivent. Pour communiquer et partager en externe, il est désormais possible depuis peu et pour pas cher, sans contraintes techniques, de mettre en place son propre réseau social de niche.
Imaginez un instant !
Vous avez toutes les fonctionnalités d’un Facebook en mieux, mais uniquement dédiées à votre entreprise. La communauté est, certes, moindre, mais ultra ciblée. L’avantage… vous en avez le contrôle. Pour l’instant, pour effectuer une transition douce vers le social business, il vous suffit :
– D’être présent et actif sur les principaux réseaux sociaux.
– De créer votre propre réseau social de niche ouvert à l’externe.
– De coupler votre réseau social à votre site web déjà existant.
Ronan Dupuy, CEO Aveliacom Swiss Sàrl