EY Suisse grandit et investit

24 octobre 2018

EY Suisse grandit et investit
  • EY affiche une solide croissance en Suisse grâce à une nouvelle stratégie et en se concentrant sur le passage au numérique
  • Les investissements dans les innovations, les nouvelles solutions numériques et le conseil sont payants – le nouveau domaine People Advisory Services (PAS) est solidement renforcé
  • Etude EY actuelle: plus de la moitié de la population ne se sent pas bien préparée au monde du travail de demain
  • Les Suisses considèrent qu’il incombe aux entreprises de veiller à un nombre suffisant d’emplois à l’avenir 

EY Suisse a clôturé l’exercice 2017/18 le 30 juin 2018 sur une solide croissance nette du chiffre d’affaires de trois pour cent. «Dans un environnement de marché où la concurrence est rude et les marges sont peu élevées, nous sommes très satisfaits de ce résultat» constate Marcel Stalder, Country Managing Partner d’EY en Suisse. Depuis 2016, EY Suisse adopte une stratégie claire et à long terme. L’entreprise, implantée dans le monde entier et très ancrée au niveau régional en Suisse, se positionne sur le marché en tant que consultant intégré en transformation et auditeur numérique. Les chiffres actuels de l’entreprise, qui a elle-même connu une transformation importante depuis l’entrée en fonction de Marcel Stalder, montrent que l’orientation adoptée est payante. «Nous recentrons constamment nos services sur la réalité numérique, encourageons une étroite collaboration entre les équipes et investissons dans nos collaborateurs et dans une culture qui tient compte de l’avenir du monde du travail» affirme Marcel Stalder. Par conséquent, EY a de nouveau beaucoup investi dans les nouvelles technologies au cours du dernier exercice et a poursuivi la transformation de sa structure organisationnelle en mettant l’accent sur les secteurs clés. Parallèlement, EY encourage de façon ciblée les échanges entre les collaborateurs de différents secteurs et domaines de services. En effet, dans le monde numérique de l’avenir, les entreprises évoluent de plus en plus dans de nouveaux écosystèmes dans lesquels plusieurs secteurs se mêlent pour répondre aux besoins des clients. «Le secteur du conseil doit aussi rendre compte de cette évolution – EY se considère ici comme un précurseur et investit dans des structures d’équipes transversales et dans le recrutement de profils très variés» explique M. Stalder.

Création d’une nouvelle gamme de services: les People Advisory Services

Face à la nécessité d’une transformation, souvent dans le domaine du numérique, de nombreuses entreprises sont confrontées à la tâche de préparer leurs collaborateurs à de nouvelles exigences au sein de leur entreprise. Sous la direction de Gerard Osei-Bonsu, le secteur encore récent des People Advisory Services (PAS) se concentre, entre autres, sur les prestations de conseil très demandées dans le cadre des changements culturels au sein des entreprises. «Le soutien des collaboratrices et collaborateurs constitue un aspect central très important de la transformation d’une entreprise.  Les entreprises doivent aujourd’hui tout reconsidérer et adapter leur stratégie, le modèle économique, les fonctions d’assistance, la gestion de l’informatique et des données et, enfin, leur propre culture, car l’humain demeure la composante centrale, bien plus encore dans le monde numérique que ce n’était le cas auparavant. En tant que consultant en transformation multidisciplinaire, nous voulons soutenir les entreprises dans les divers défis induits par une transformation» explique Marcel Stalder.

Accent sur la diversité et la flexibilité

La diversité et la flexibilité constituent une priorité stratégique importante chez EY également dans le cadre de sa propre transformation. C’est pourquoi EY a introduit au cours de l’exercice écoulé, dans le cadre de sa devise «nouveaux univers professionnels», la durée de travail annuelle qui répond aux besoins de flexibilité et d’autonomie accrues des employés actuels. De plus, EY a mis en place de nombreux événements internes et externes qui permettent de créer des réseaux entre femmes, entre générations et entre différentes cultures, différents parcours de formation et profils professionnels. Une étape importante a été, par exemple, la série de manifestations créée en 2018 «Women in Industries», qui débat des défis, possibilités et risques de l’industrie suisse avec des représentantes et représentants de haut niveau du secteur, au-delà de la diversité de la main-d’œuvre. La série similaire déjà bien établie «Women in Swiss Financial Services», avec des représentants des secteurs de la banque, des assurances et de la technologie a aussi été poursuivie avec succès en 2018.

Etude EY sur l’avenir du travail: les Suisses sont satisfaits mais critiques

La Suisse se porte bien. Notre pays est prospère et a presque atteint le plein emploi. La population est heureuse de travailler ici: dans une enquête actuelle d’EY auprès de la population, 86 pour cent des personnes interrogées déclarent être satisfaits ou très satisfaits de leur travail. En comparaison sectorielle, les banques et les assurances se situent au-dessus de la moyenne; c’est là que les collaborateurs sont les plus satisfaits. Les éléments les plus importants d’un emploi satisfaisant sont, d’après les Suisses interrogés, la diversité, la flexibilité et les contacts personnels avec les collègues. Le salaire et les primes restent toutefois aussi importants, un peu plus pour les hommes que pour les femmes.

En ce qui concerne le futur, environ trois quarts (77 pour cent) des personnes interrogées estiment que leur emploi ne disparaîtra pas, mais seuls 44 pour cent pensent qu’il deviendra plus intéressant. Parallèlement, 63 pour cent des participants estiment également qu’il y aura moins d’emplois à l’avenir. L’écart entre ces deux allégations témoigne d’un certain refus de se sentir soi-même concerné. La population suisse voit l’automatisation et l’évolution démographique actuelle d’un œil critique, les deux étant considérés comme de grands défis. Dans le même temps, les Suisses perçoivent des opportunités dans le futur, grâce à la flexibilité croissante et de nouveaux modèles économiques tels que la Sharing Economy. L’enquête montre que la population ne perçoit pas seulement une forme de changement mais de nombreuses facettes différentes. «Nos expériences avec les entreprises montrent aussi que l’avenir du travail comporte énormément d’éléments différents et qu’il n’en existe pas d’image claire. Le travail du futur évolue plutôt de façon constante. Le passage au numérique permet et exige différents modèles de collaboration», déclare Gerard Osei-Bonsu, directeur des PAS chez EY en Suisse.

Les femmes et les personnes à faibles revenus portent un regard sceptique sur l’avenir          

Moins de la moitié (49 pour cent) des personnes interrogées se considère bien préparée pour le monde du travail de demain. Ce sont surtout les femmes ainsi que les personnes moins instruites et moins bien rémunérées qui envisagent l’avenir de façon critique. Les participants considèrent la formation continue et un solide réseau de collègues comme les éléments les plus importants pour relever les défis de l’avenir. «Dans un monde où tout évolue de plus en plus vite et où le changement devient la norme, un culture d’entreprise vraiment souple est essentielle à la survie» déclare Tobias Sattler, Associate Partner chez EY et responsable de la transformation de l’organisation et de la culture.

Une majorité claire des Suisses interrogés s’accorde à dire que l’avenir sera exigeant. Environ 84 pour cent déclarent qu’ils pensent que l’avenir du travail générera davantage de stress, exigera plus de performances (81 pour cent) et que nous partagerons davantage notre quotidien avec des robots (76 pour cent). Mais qui assumera la responsabilité et comment l’Etat, les entreprises et les individus relèveront-ils les défis?

Les entreprises sont responsables

Une grande partie des personnes interrogées (44 pour cent) estime que la responsabilité d’un avenir du travail dans lequel tout le monde a une chance incombe aux entreprises et aux employeurs. Seule une part relativement faible (26 pour cent) considère que l’Etat doit être mis à contribution. Des différences sont observées en fonction des catégories d’âge, les jeunes (16 à 24 ans) attribuant à l’Etat un rôle central supérieur à la moyenne (45 pour cent), ce qui semble surprenant. La part des personnes qui estiment que la responsabilité leur revient est faible. Elle se situe majoritairement dans la tranche d’âge des 55 ans et plus. Marcel Stalder est convaincu que «Nous devons tous en permanence nous réinventer, apprendre et être ouverts à de nouvelles tâches, de nouvelles entreprises et de nouveaux secteurs. L’apprentissage tout au long de la vie, une attitude positive et une culture qui s’oriente vers les besoins humains sont la clé pour les entreprises et pour chacun d’entre nous».

 

Recommandé pour vous