Interview de Monsieur Julien GRANDJEAN, CEO chez iDAYit, une société spécialisée dans la mise à disposition de solutions logiciels permettant aux entreprises de gagner en efficacité.

Monde Economique : Votre entreprise se définit comme pouvant aider ses clients à gagner en efficacité. Quels sont les domaines où vous pouvez intervenir pour atteindre un tel objectif ?

Julien GRANDJEAN : La société iDAYit est spécialisée dans la digitalisation des processus de ventes, de communication et de marketing. Nous apportons les outils et les méthodologies qui permettent à nos clients de développer leurs affaires avec le numérique et de booster leur communication digitale.

Monde Economique : Aujourd’hui l’acquisition d’une arcade ou d’un fonds de commerce n’est plus un talisman pour se bâtir rapidement un portefeuille de clientèle. Quels sont les outils qui permettent de remédier à cela?

Julien GRANDJEAN : Avec l’arrivée du digital, il n’est plus nécessaire d’avoir des bureaux ou une vitrine. On peut vendre ses produits au travers d’un site Internet ou des réseaux sociaux. L’important est d’aller chercher son public là où il se trouve. Nous avons fait des projets sans site Internet et uniquement sur Facebook pour l’une de nos clientes. Inutile donc d’investir massivement, mais plutôt d’utiliser des outils performants comme un CRM, un gestionnaire de réseaux sociaux et de campagnes d’emails. Bien sûr, il faut aussi tenir compte de la nécessité de mettre en place un marketing de contenu de qualité à destination de ses clients ou à sa communauté.

Monde Economique : Nous savons tous que le déploiement d’une nouvelle solution logicielle dans l’entreprise est souvent synonyme de stress pour les non digital natifs. Quelles sont les procédures préalables à mettre en place pour éviter cela ?

Julien GRANDJEAN : Tout d’abord, il ne faut pas penser à transformer une société avec le digital, mais à la faire évoluer. L’introduction au compte-goutte de nouveaux outils, de nouvelles fonctionnalités doit se faire au fil des semaines. Il est important aussi d’expliquer aux futurs collaborateurs le bénéfice qu’ils pourraient retirer de l’adoption d’un nouvel outil. Ceci à la fois avec le management et les collaborateurs qui vont percevoir le changement de manière différente.

Monde Economique : On dit toujours que l’informatique est au service des métiers. Que doivent faire les chefs d’entreprises pour automatiser avec succès leurs processus métiers ?

Julien GRANDJEAN : D’expérience chez nos clients, nous commençons par digitaliser les processus de ventes et de communications. C’est par là finalement que l’argent rentre dans une société. Une fois que l’on connaît du succès avec ces outils dans ces domaines plus faciles à faire évoluer, on peut ensuite digitaliser d’autres processus plus près des finances et de la production. Nous travaillons beaucoup avec des workshops d’introduction au digital pour faire découvrir des produits faciles d’emplois qui fournissent des résultats mesurables tant dans la communication que dans la performance des collaborateurs.

Monde Economique : Avec l’automatisation systématique des processus de ventes ou de prospection. Ne craignez-vous pas que cela puisse déboucher sur une déshumanisation de l’acte de vente dans le futur ?

Julien GRANDJEAN : Pas du tout, nous automatisons les processus de ventes à la fois pour gagner du temps sur les travaux rébarbatifs mais aussi pour donner une cohérence à la communication. Il est vraiment nécessaire que chaque nouveau contact ou prospect en relation avec nos clients reçoive la bonne communication au bon moment et toujours de manière cohérente. Le digital est un outil supplémentaire mais ne remplace pas le côté humain et n’améliore pas un produit existant. Le digital permet de s’adresser à une audience plus grande dans notre région ou dans le monde pour certains entrepreneurs.

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