Interview de Nicolas Meylan General Manager de l’hôtel Mövenpick Genève
Le Monde Economique Vous êtes à la tête du Mövenpick Hotel & Casino, un établissement 5 étoiles situé à Genève. Quel bilan dressez-vous de l’année qui vient de s’écouler ?
Nicolas Meylan : En termes économiques, l’année 2017 était une bonne année pour notre établissement. En effet nous avons su tirer parti du nombre important de manifestations et de congrès qui se sont déroulés à Palexpo. Nos restaurants – Mövenpick, Kamome ont vu une augmentation sensible de la fréquentation. J’ajouterais enfin que l’année 2017 a confirmé les nouvelles tendances en ce qui concerne la manière et les moyens utilisés par la clientèle hôtel, individuelle ou groupe pour effectuer leur réservation ; utilisation accrue des sites de réservation internet, délais de réservations de plus en plus courts et enfin très grande sensibilité au prix.
Le Monde Economique Les bonnes surprises de l’année 2017 ?
Nicolas Meylan : Même si nous anticipions une meilleure activité générale liée, comme déjà précisé dans la première question à plus de manifestations et congrès à Palexpo, nous avons sous-estimé la fréquentions à ces manifestations et congrès.
Le Monde Economique D’après une récente étude, les Chinois sont devenus à la fois les premiers clients et les premiers acteurs du marché du tourisme international. Opportunité ou menace ?
Nicolas Meylan : Il s’agit clairement d’une opportunité. D’ailleurs, le groupement des hôtels 5 étoiles de Genève a décidé d’organiser un voyage promotionnel en Chine, afin de promouvoir la destination Genève, durant la dernière semaine de janvier.
Le Monde Economique 2018 s’annonce comme une année de reprise économique. Quelles perspectives pour l’hôtellerie suisse ?
Nicolas Meylan : L’industrie hôtelière est traditionnellement en phase avec les variations annuelles de l’activité générale économique, ainsi donc si comme vous le dites 2018 sera une année de reprise économique, l’hôtellerie suisse devrait en bénéficier.
Le Monde Economique Vos résolutions en 2018 ?
Nicolas Meylan : En tant que chef d’entreprise, elles n’ont pas forcément changé de celles de 2017 ni même de celles des années précédentes et peuvent se résumer à continuer cette entreprise qu’est l’équation impossible qui consiste à satisfaire de manière égale les trois acteurs auxquels nous devons rendre des comptes – nos clients, nos collaborateurs, nos actionnaires sans oublier la communauté dans laquelle nous vivons.