Photos © Raphaël Glutz
Monde Economique : XYZ, pourriez-vous nous parler de l’œuvre que vous avez choisi de nous présenter aujourd’hui ?
Raphaël Glutz : « Muse Dress »
Il s’agit d’une toile travaillée comme un vêtement. Une toile en 3 dimensions. Une toile « hors des murs », destinée à vivre et se déplacer.
Monde Economique : Parmi toutes vos œuvres, pourquoi avoir choisi celle-ci en particulier ?
Raphaël Glutz : Elle n’a pas eu l’occasion de défiler, comme les précédentes l’ont fait, lors de certaines expositions. Elle n’est donc pas une muse à part entière, mais un mirage.
N’ayant pas été bercée et transportée par une femme mannequin, elle mérite une visibilité plus importante, pour s’exposer dans toute sa vierge beauté.
Monde Economique : Dans quelle mesure, cette œuvre est-elle représentative de votre travail artistique ?
Raphaël Glutz : Elle représente mon approche créative : sortir des sentiers battus, « think out of the box ».
Monde Economique : A ce propos, comment définiriez-vous votre approche artistique ?
Raphaël Glutz : Je veux faire « sortir l’art des murs ». Soit par du relief, soit par des Muses qui portent mes œuvres.
Je travaille alors la toile comme un vêtement, lui donne forme, l’apprête, puis la Muse lui donne vie. Un tableau mouvant, une œuvre qui « sort de son enclave murale » pour vivre sa vie.
Certaines de mes œuvres ont de la profondeur, ou des éléments en relief et des matières permettant à l’œuvre de « ressortir » de son emplacement, de respirer la liberté, de s’épanouir au-delà des deux dimensions murales.
L’association Artistes.ch (www.artistes.ch) promeut les artistes suisses romands en augmentant leur visibilité et la viabilité économique de leur activité artistique. Récemment, le magazine Monde Economique et Artistes.ch ont conclu un partenariat. C’est dans ce cadre queMonde Economique publie désormais à intervalles réguliers l’interview d’un(e) artiste promu(e) par Artistes.ch et participant à sa plateforme en ligne et à ses expositions ponctuelles et permanentes.