Interview de Yacine Sylla fondateur des YesCoach Sessions un nouveau concept sportif lancé il y a un an dans les boîtes de nuit parisiennes.

Monde Economique : Donnez des cours de fitness dans un night-club c’est plutôt rare. Comment vous est venue cette idée ?

Yacine Sylla : J’ai toujours eu l’habitude de créer mes playlistes en fonction des exercices que je faisais. Le sport et la musique sont pour moi intimement liés même indissociables, comme pour beaucoup d’autres personnes d’ailleurs. Mon processus a atteint ses limites quand j’ai voulu changer l’ordre de mes exercices car les musiques étaient pré enregistrées. C’est là que m’est venue l’idée d’ajouter un Dj en live dans l’équation.

Après, une autre question m’est venue à l’esprit : quel est l’endroit où la sonorisation serait optimale et où un dj aurait ses repères ? La boîte de nuit s’est imposée tout naturellement. Maintenant rien n’est figé, d’autres endroits pourraient être utilisés lors des YesCoach sessions tant à l’intérieur qu’à l’extérieur : hall de musée, bord de fleuve ou de lac, stade, roof top etc…

Monde Economique : Depuis un an le nouveau concept sportif que vous avez créé fait fureur à Paris. Comment expliquez l’origine d’un tel succès ?

Yacine Sylla : Les parisiens adorent les nouveautés mais il y en a tellement de proposées dans la capitale, qu’il faut sortir son épingle du jeu pour pouvoir émerger sinon les nouveaux concepts, si bien soient-ils, ne peuvent perdurer. Les YesCoach sessions rassemblent les passionnés de musique et de sport ce qui touche un plus large public. Pendant les «YesCoach sessions, on profite de la bonne musique et de la pratique du sport en collectif. La danse vient aussi se glisser dans certains mouvements, car après tout on est en boîte de nuit. Après une journée de travail, faire du sport dans un beau cadre, ambiancé par un Dj en live avec la possibilité de venir avec ses amis, c’est tous ses ingrédients qui ont fait que l’afterwork sportif a vu le jour. En toute humilité je puis affirmer que les participants, les journalistes et les professionnels du sport qui sont venus participer aux YesCoach sessions et qui m’ont vu à l’œuvre, m’ont tous fait remonté que le concept existait aussi grâce aussi à ma personnalité, mon esprit fédérateur, mon humour et mon dynamisme. Ce concept, c’est mon ADN. Il est également important de mentionner qu’il présente aussi un intérêt pour ceux qui m’accueillent à savoir, la possibilité d’ouvrir leurs établissements à un instant de la journée où ils ne génèrent pas de recettes. Outre cela, ce nouveau service proposé leur apporte une visibilité supplémentaire.

Monde Economique : Dans certaines de vos interviews vous faites allusion à la méthode « Interval Training ». En quoi consiste cette méthode ?

Yacine Sylla : L’Interval Training, c’est l’enchainement d’exercices avec un rythme élevé et des récupérations actives et passives. J’aime travailler sur le cardio avec des séquences beaucoup plus lentes.

Les récupérations sont courtes et c’est là qu’intervient l’after burn effect (continuer à brûler les graisses même après l’effort). Je sais, à coup sûr, que les participants penseront encore à moi 48h voir 72h après le cours avec les fameuses courbatures générées par les YesCoach session.

Pour la perte de poids, le renforcement musculaire, la préparation physique ou pour les simples débutants, les sessions s’adaptent à tous.

Monde Economique : Nous savons tous que la pratique d’une activité sportive n’est pas sans danger. Faut-il avoir un suivi médical pour suivre vos cours ?

Yacine Sylla : Les YesCoach sessions sont praticables à tous les niveaux car les exercices sont adaptables. Au fond chacun va à son rythme, le principal étant de faire de son mieux, d’aller proches ou au-delà de ses limites, à condition qu’aucun avis médical ne l’interdise.

Monde Economique : Dans peu de temps vous allez présenter votre nouveau concept en Suisse. Devons-nous en conclure que vous allez bientôt créer des franchises ?

Yacine Sylla : La YesCoach est un nouveau concept qui encourage la pratique du sport en boîte de nuit, je dirai même plus c’est une nouvelle philosophie comme a pu l’être le yoga, la zumba, les mills. Il va de soi qu’il me faudra à un moment ou l’autre franchiser mon concept car je n’ai pas le don d’ubiquité.