Les esprits inventifs et actifs sont légion en Romandie,toujours à la recherche de financement pour leurs projets, mais aussi d’un support et d’une analyse objective. Analyse commerciale et industrielle de leur invention. Il est vrai qu’en Suisse, le capital-risque dans l’artisanat et l’économie de proximité n’est malheureusement pas systématiquement un réflexe. Les investisseurs veulent pouvoir peser la probabilité réelle de leur retour sur investissement. Dans les projets artisanaux, le risque est souvent lié aux qualités et défauts de l’inventeur. Pour convaincre un investisseur, il faut donc préparer des dossiers, faire des présentations.

Un inventeur est rarement compétent pour préparer ces documents. Il lui faut aussi en faire la promotion. Entrepreneur, Il a la « tête dans le guidon » et doit payer ses factures au quotidien. Il ne goûte que fort peu ce nouveau type de charge administrative chronophage qui le détourne de son cœur de métier. Et pourtant l’innovation reste l’atout majeur de l’économie suisse qui est forte de sa majorité de TPE-PME inventives.

Un constat : l’inventeur, le créateur, apprécie d’être accompagné :

Il existe de nombreuses institutions, des services officiels, des associations pour aider des start-up ou de jeunes ingénieurs qui se lancent. Pour un inventeur dans la cinquantaine ou un manuel non diplômé ou pour un indépendant, il en va tout autrement. D’une part, il se noie à trier les propositions de  »Coach » qui parfois n’ont jamais dirigé ne serait-ce qu’une épicerie ou un salon de thé. D’autre part, les  »fonctionnaires du conseil » ont peu d’expériences économiques personnelles, peu de compétences dans le métier présenté et donc peu de relationnel utile à lui apporter (ils sont souvent plus efficaces pour de grands projets qui nécessitent une approche plus institutionnelle).

C-PIC : Une réponse d’actualité

Au salon des inventions 2014, La création de la « zone verte » réservée aux innovations liées au développement durable, a catalysé les volontés de soutien aux inventeurs. La rencontre « au sommet » qui s’est tenue ensuite sur les hauts de Gstaad en juin 2014 a également permis d’échanger avec des investisseurs potentiels et des conseillers d’entreprises. Olivier Ferrari fondateur de ONE CREATION a lancé l’idée d’une coopérative qui se chargerait de développer les dossiers de promotion des inventions DANS LE DOMAINE « DU DEVELOPPEMENT DURABLE ».

Après quatre mois de gestation, cette idée prend vie… La Coopérative–Pôle Innovation Compétence (C-PIC), est créée sur le plan administratif : les statuts sont signés, le capital de base est constitué. D’un point de vue pratique, le pilotage de C-PIC est assuré par des professionnels aux profils complémentaires : Daniel Nasr Conseiller financier, Thierry Jehotte Responsable de PME et consultant industriel, Monique Brasey Communication, Philippe Maradan Fiscaliste, Blaise Rossellat Entrepreneur, Simon-Pierre Kerbage Industriel, Alain Bourgeais Entrepreneur dans l’innovation

Avec C-PIC sous statut de Coopérative, les investisseurs privés savent qu’il y a une analyse plus réaliste des projets. Car ce terme sous-entend coopération, entraide, partage, et cooptation fondée sur le professionnalisme de ses membres. C-PIC n’est pas une société de capitaux, mais un groupe de coopérateurs professionnels, unis pour œuvrer à un objectif commun et partagé :

Le développement et la commercialisation réussie d’innovations de qualité.

Une coopérative se doit de démarrer avec sept personnes au minimum. C-PIC compte déjà une quinzaine de partenaires et se développe grâce aux réseaux de ses membres et de ceux d’Invention.ch. L’objectif est de construire des dossiers qui valoriseront les inventions et les idées afin de trouver le financement nécessaire au développement, à la production, ou au lancement sur les marchés.

Les fondateurs de C-PIC se connaissent depuis plusieurs années, ont tous une activité professionnelle qui leur laissent maintenant du temps pour accompagner les projets. Si une grande confidentialité est de mise dans les dossiers, l’information circule librement entre les coopérateurs aux compétences diverses. Il se dégage ainsi un effet multiplicateur et une synthèse réaliste et rapide. L’organisation d’une coopérative est simple et humaine et répond aux attentes de ses fondateurs. C-PIC est un outil de veille technologique connecté sur le monde de l’innovation (Romandie et pays francophones).

Capitaux en Suisse : Ils existentpour de nouveaux projets dans le développement durable

Actuellement, les investisseurs privés et les milieux financiers sont souvent dans une attente prudente voire craintive, car les choix d’investissements sont légion et difficiles à appréhender dans notre monde en mutation et de plus en plus virtuel. Le  »financement participatif » via internet est déjà risqué pour des sommes conséquentes. Le retour à des investissements locaux avec des relations humaines directes et personnelles se fait sentir.

C-PIC est la structure compétente et professionnelle pour structurer de A à Z un projet d’innovation. A ce jour, des dossiers validés sont prêts à être financés. La coopérative accompagne déjà 3 inventions et 5 projets. Par exemple deux de ces projets sont à moins de 150’000 francs, un autre requiert un demi-million, un autre encore fort prometteur (piles à combustible) nécessite deux millions… Et l’histoire ne fait que commencer.

Pour un contact direct et en savoir plus:

Daniel Nasr 0041 78 660 39 31

Thierry Jehotte 0041 79 483 74 13

Blaise Rossellat 0041 76 397 07 17

VOUS POUVEZ RETROUVER Les statuts, une présentation générale sur www.invention.ch, dans la rubrique INVESTIR

NOS PROCHAINS Rendez-vous 2015 AVEC C-PIC:

• 43^eSalon international des inventions de Genève 15-19 avril
• Deuxième Rencontre « au sommet » les 25 – 26 juin sur les hauts de Gstaad.