La Suisse reste l’un des pays les plus attractifs au monde pour les entrepreneurs internationaux

14 novembre 2024

La Suisse reste l’un des pays les plus attractifs au monde pour les entrepreneurs internationaux

La Suisse reste l’un des pays les plus attractifs au monde pour les entrepreneurs internationaux en termes de mobilité internationale et d’opportunités, selon une étude menée dans 10 pays auprès de propriétaires d’entreprises fortunées.

Le Global Entrepreneurial Wealth Report 2024 de HSBC donne un aperçu détaillé des attitudes des entrepreneurs fortunés à travers le monde. Il montre que la Suisse est le premier choix des entrepreneurs très fortunés et fortunés qui cherchent à transférer une partie ou la totalité de leur fortune à l’étranger. La Suisse est également le premier choix des chefs d’entreprise souhaitant s’installer à l’étranger, avec Singapour, les États-Unis et le Royaume-Uni.

Les résultats sont basés sur une étude approfondie menée par Ipsos UK pour HSBC auprès de 1 798 chefs d’entreprise fortunés disposant d’au moins 2 millions de dollars d’actifs investissables, un tiers d’entre eux (583) étant très fortunés, avec une valeur nette supérieure à 100 millions de dollars. L’étude a été menée en France, à Hong Kong, en Inde, en Chine continentale, à Singapour, en Suisse, à Taïwan, aux Émirats arabes unis, au Royaume-Uni et aux États-Unis. 166 entrepreneurs suisses en activité ont participé à l’enquête, avec une répartition équilibrée entre les grandes fortunes (52 %) et les très grandes fortunes (48 %). La majorité des personnes interrogées possèdent une seule entreprise (63 %) et opèrent au niveau national (89 %). 60 % d’entre eux sont des entrepreneurs de la première génération et 40 % sont des entrepreneurs multigénérationnels.

D’autres résultats à noter :

L’optimisme et les perspectives positives sont très élevés chez les entrepreneurs suisses en ce qui concerne leur patrimoine personnel, 54 % d’entre eux estimant que les choses iront beaucoup mieux, alors que la moyenne mondiale n’est que de 46 %.

  • La Suisse est le marché qui présente le plus grand potentiel de croissance de la fortune, puisque 60 % des personnes interrogées considèrent que leurs propres capacités de chef d’entreprise sont essentielles à l’augmentation de leur fortune.
  • Si l’inflation est considérée comme la principale préoccupation (28 %), conformément à la moyenne mondiale (31 %), les menaces environnementales et le déclin moral sont des préoccupations plus importantes en Suisse que sur les autres marchés (20 % contre 13 % et 19 % contre 11 % respectivement).

La réputation de la Suisse reste forte dans le monde entier en tant que marché clé pour la mobilité et les opportunités internationales.

  • 11% des personnes interrogées aux EAU envisagent de transférer des actifs en Suisse et 9% des personnes interrogées aux EAU envisagent de déménager en Suisse.
  • 8 % des personnes interrogées à Hong Kong envisagent de transférer des actifs en Suisse, contre 7 % à Singapour ou aux États-Unis.

L’amélioration de la santé et du bien-être et une vie plus confortable sont les principaux éléments de la fortune des entrepreneurs interrogés en Suisse (47 % et 43 % respectivement).

  • Leur patrimoine est principalement utilisé pour les investissements, l’épargne et l’immobilier, avec moins de dépenses pour des expériences de luxe et des dons caritatifs par rapport aux autres marchés.
  • Cependant, les entrepreneurs suisses accordent plus d’importance à la démonstration de leur réussite aux autres (33 %) qu’aux autres marchés (la moyenne mondiale est de 20 %).
  • Plus de 4 entrepreneurs sur 5 en Suisse reconnaissent qu’ils prennent des mesures pour avoir un impact positif sur la société – ce chiffre est encore plus élevé parmi les UHNW (93%).

Les entrepreneurs nationaux sont solidement ancrés en Suisse, les répondants étant plus susceptibles de vivre dans un seul lieu (10 points de pourcentage de plus que la moyenne mondiale) et moins susceptibles de vivre une partie de l’année dans d’autres lieux (13 points de pourcentage de moins que la moyenne mondiale) que leurs homologues d’autres marchés. Ils sont également moins susceptibles que leurs pairs d’envisager un déménagement international.

Les entrepreneurs ne planifient pas leur succession, mais la planification de la succession est une préoccupation, en particulier lorsqu’il s’agit de donner suffisamment confiance à la génération suivante pour qu’elle prenne le relais.

  • Un peu plus de la moitié des entrepreneurs interrogés en Suisse n’ont pas de plan de succession, les entrepreneurs de la première génération et les jeunes entrepreneurs étant moins susceptibles d’avoir des plans en place.
  • De même, plus de la moitié (55 %) des entrepreneurs suisses n’ont pas de plan de succession de leur patrimoine et de leurs investissements, et seuls 23 % d’entre eux ont entamé des discussions à ce sujet.
  • La confiance dans la prochaine génération est le principal obstacle à la succession. Cette question préoccupe davantage les entrepreneurs suisses (45 %) que la moyenne mondiale (35 %).

De même, peu d’entrepreneurs ont élaboré ou commencé à élaborer des plans de retrait pour leur entreprise (36 %), bien que les entrepreneurs plus âgés soient plus susceptibles d’avoir mis en place un plan complet.

  • La principale préoccupation des entrepreneurs qui ont commencé à planifier leur départ est d’avoir suffisamment confiance en leurs enfants/héritiers pour reprendre l’entreprise (59 %), bien que cette préoccupation soit moindre en Suisse par rapport à la moyenne mondiale (72 %).
  • Globalement, une aide à la planification de l’avenir et à l’évaluation de la valeur réelle de l’entreprise aurait facilité le processus de sortie pour les anciens entrepreneurs.

Gabriel Castello, CEO de HSBC Global Private Banking Switzerland, Regional Head of Global Private Banking EMEA, et responsible pays de HSBC Suisse a déclaré: “Cette étude de grande échelle montre que la Suisse continue d’être l’un des lieux de vie et de travail les plus attrayants au monde, attirant des entrepreneurs ultra et fortunés qui accordent la priorité à la santé et à la qualité de vie, et qui souhaitent avoir un impact positif sur la société. Il est intéressant de noter que cette étude montre que plus de la moitié des entreprises n’ont pas de plan de succession précis et que 59 % d’entre elles se demandent si la prochaine génération est prête à prendre la tête de l’entreprise. La création de richesses à des fins spécifiques est une priorité, mais la planification de l’avenir reste un défi.

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