Le bonheur d’un salarié ne s’achète pas

17 novembre 2021

Le bonheur d’un salarié ne s’achète pas

Être heureux, ça ne se commande pas, on l’est ou on ne l’est pas. Cette vérité se vérifie encore plus au travail. De nombreuses entreprises l’ont compris et mettent tout en œuvre pour que leurs employés s’épanouissent pendant leurs heures de bureau. Le Chief Hapinness officer est l’acteur principal de cette mission. Les startups et les grosses écuries du CAC40 font de plus en plus appel à lui et derrière ces mots anglais se cachent en réalité la personne qui doit insuffler un vent de bonheur à l’ensemble des salariés d’une boite.

Mais malheureusement, tout ne parait pas aussi facile. Si l’on pouvait être heureux simplement en appuyant sur un bouton, ça se saurait. Le fait d’avoir un espace détente, une machine à café, une table de ping-pong, ou même, des sofas prévus pour piquer un roupillon entre deux rendez-vous n’est pas la garantie d’une extase totale au bureau pour les employés.

Vos patrons vous veulent du bien

Les entreprises consacrent des budgets parfois importants afin d’aménager des open-spaces ultra modernes, avec du mobilier ergonomique qui prévient les troubles dus à de mauvaises postures devant les écrans d’ordinateur. Les locaux des sociétés sont également dotés le plus souvent d’un espace détente, avec des coins sieste, des salles de jeux ou d’une télévision. Bien entendu, la pièce pour se restaurer reste obligatoire dans certaines situations, mais pour de nombreuses structures, celles qui n’ont pas encore assimilé le bonheur au travail, il s’agit là du seul endroit où les salariés peuvent souffler.

Pour celles qui sont à la pointe sur le sujet, le Chief Hapinness officier constitue le chef d’orchestre en matière d’épanouissement professionnel. Il chapeaute, il dirige, il insuffle un vent de joie et de satisfaction au sein des équipes dont il a la charge. Mais un homme, même très bon dans son domaine, peut-il à lui seul créer une bonne ambiance parmi les employés ?

Le bonheur au travail, c’est l’affaire de tous

Sous l’influence des dirigeants, les DRH font preuve d’imagination sans limites pour que les employés soient le plus heureux possible.  Malgré ce déploiement d’énergie, ça ne fonctionne pas toujours. Car, le bonheur, c’est l’affaire de tous, ça se construit en équipe, par la participation de tous, et ceci est valable pour l’ensemble du personnel, y compris les cadres et les patrons.  Il est primordial de conserver une bonne ambiance, que les employés s’accordent, se comprennent, travaillent de concert. Que les collaborations entre les différents services soient fluides, et tout ceci, dans le but de maintenir une compétitivité élevée.

Tout le monde y gagne. Les efforts du Chief Hapinness officer pour conserver une harmonie au sein du collectif n’empêchent pas les petits conflits, ou les mésententes entre collègues. Si ces querelles se multiplient, la société et son chiffre d’affaires risque d’en pâtir. Il revient donc aux responsables ou au Chief Hapinness officer d’éteindre au plus vite l’incendie.

 Les entreprises rattrapées par la réalité économique

On l’a vu dans cet article, les entreprises investissent de plus en plus dans le bien-être de ses employés, en consacrant des moyens importants dans l’aménagement des locaux ou dans le management des personnes. Et si un patron dépense de l’argent, il attend forcément un retour, une contrepartie, il ne faut pas se leurrer sur les bonnes intentions des grands groupes à rendre heureux leurs collaborateurs pour leurs beaux yeux. Il y’a bien derrière tout ça une réalité économique.  L’objectif d’une structure réside avant tout dans sa capacité à gagner de l’argent, à rémunérer ses actionnaires et ses dirigeants. Les différents dispositifs mis en place sont donc là pour agir sur le moral des troupes afin qu’elles soient toujours plus compétitives et donc plus rentables.

Une bonne ambiance permet également d’éviter au maximum le turn-over, de converser les talents et les futures têtes pensantes de la boite. Mais attention, les DRH éludent parfois que le bonheur ne s’achète pas, on ne devient pas heureux en appuyant sur un simple bouton. Pour conclure, l’harmonie au boulot se travaille, se construit. La participation de tous donne envie à chacun de se lever le matin et d’aller au bureau avec le sourire, y compris dans les périodes difficiles d’une société ou quand le chiffre d’affaires baisse soudainement. Soyez donc heureux !

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