Pour la première fois, BRAFA rend hommage à un artiste, en l’occurrence Julio Le Parc. Pourquoi ce choix ?
Le président de la foire répond à notre question :
La Brafa a lieu au milieu de l’hiver, peu de temps après les fêtes de fin d’année. Or, de quoi avons-nous envie à cette époque ? De lumière, de couleur, de gaieté, de féérie ! C’est en partant de cette réflexion que l’art cinétique nous est apparu d’emblée comme une excellente piste et Julio Le Parc, comme une évidence. Nous l’avons contacté, nous nous sommes rencontrés et en une demi-heure à peine, tout était réglé ! Cette simplicité et cette sympathie sont la marque des grands artistes.
Julio Le Parc est considéré à juste titre non seulement comme un précurseur, mais aussi comme un des grands maîtres de l’art optique et cinétique. Il a atteint un âge très respectable aujourd’hui (né en 1928) mais a gardé un enthousiasme et une vivacité tout à fait étonnants. Il n’a jamais cessé de travailler ni de produire, même à une époque où nombre d’institutions lui tournaient le dos. Il est vrai qu’il ne les a pas toujours ménagées…
Une anecdote authentique dit tout de lui. En 1967, alors que l’art optique et cinétique sont en plein boom, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris lui propose une grande rétrospective … qu’il décide de jouer à pile ou face ! Et c’est ainsi que cette rétrospective ne vit jamais le jour… Le personnage n’a rien perdu de son acuité ni de son humour…
www.brafa.art, 21-29 janvier 2017, Bruxelles