Par Dessy Damianova
Après les lourds repas des fêtes de fin d’année, après les transgressions de toutes sortes et les entorses faites aux régimes alimentaires, on est vite revenu dans la normalité d’un quotidien passablement restrictif, exigeant et stressant. Fini le temps de l’indulgence ; nous voici rapidement précipités dans celui de l’auto- discipline et de la rigueur.
D’autre part, avec la rentrée de janvier, on se retrouve dans la partie essentielle de l’hiver qui, en ce début de 2021, est loin d’être aussi doux, ménageant et indulgent (pour reprendre le même adjectif) qu’il l’était les années précédentes. Froid et neige étant au programme, des journées grises et maussades s’installent qui nous poussent à chercher les délices d’un confort intérieur et les consolations d’un chez-soi accueillant et douillet. Ceci est d’autant plus vrai qu’actuellement nous vivons sous le régime du télétravail et que tout se passe justement à la maison – nos activités comme les pauses qui les entrecoupent, les tâches difficiles que nous accomplissons comme les gratifications qui s’ensuivent.
Siroter une boisson chaude sur fond de grisaille et de froid est probablement la moindre de ces gratifications et pourtant ce petit plaisir garde une signification particulière dans un temps où hiver et crise sanitaire conspirent pour nous retenir à la maison. Devenue iconique dès le début de ladite crise, l’image du télétravailleur qui se concentre sur l’écran de son ordinateur, une tasse de thé ou de café devant lui, a encore plus gagné en actualité au milieu de cet hiver froid et neigeux. Iconique mais aussi très réaliste : ne sommes-nous pas tous maintenant des travailleurs à distance confinés derrière leurs ordinateurs avec, devant (ou à côté) d’eux, l’incontournable tasse de café (ou de thé)?
Que la tasse posée près de l’ordi est incontournable, cela est certain. Mais que le contenu en doit rester toujours invariable, est moins sûr. En effet, est-ce qu’on doit absolument se limiter à la dichotomie café/ thé noir alors que d’autres boissons chaudes peuvent tout aussi bien, sinon encore mieux, accompagner notre travail ? Sans parler que ces breuvages peuvent être moins dommageables pour la santé que ne le sont le thé et surtout le café qui, pris fréquemment et à fortes doses, entraîne de nombreux effets nocifs. Ceux-ci, rappelons-le, se situent aussi bien au niveau physique (en absorbant les minéraux et en empêchant l’organisme de retenir le fer, le magnésium et le calcium, le café est responsable de la carence de substances essentielles au bon fonctionnement du corps) qu’au niveau mental avec, notamment, l’excitation extrême provoquée par la caféine et surtout les réflexes d’addiction qu’elle risque de susciter dans le cerveau.
Sans vouloir complètement disqualifier le café qui a aussi ses bons côtés – dont des vertus antioxydantes bien reconnues – on peut recommander d’autres boissons chaudes susceptibles à la fois d’adoucir notre « séjour » (long parfois de plusieurs heures) devant l’écran de l’ordinateur, de booster notre capacité de concentration et même de nous faire bénéficier de leurs qualités anti- stress. Et cela, sans provoquer les sensations négatives que le café, et même le thé noir, déclenchent chez leurs aficionados le plus fervents.
Les nutritionnistes recommandent chaudement un autre breuvage chaud – la boisson à forte concentration de cacao/au chocolat noir. Possédant à son tour des vertus antioxydantes ainsi que la capacité de booster le fonctionnement cérébral, le cacao a de nombreux avantages dont son cousin controversé, le café, ne peut point se prévaloir. Susceptible de mobiliser à court terme la concentration, le cacao peut aussi agir à long terme : il améliore durablement la fonction cognitive du cerveau en l’approvisionnant en sang. D’autre part, à la différence du café, le cacao non seulement n’absorbe pas les minéraux (magnésium, fer, zinc) qui pénètrent dans l’organisme par le biais de la nourriture mais, riche lui-même en ces substances, il en assure de nouveaux et abondants apports.
Le thé noir a aussi son « cousin », son double bénéfique, qui en plus d’exercer une action plus douce sur le cerveau – qu’il rafraîchit et « arrose » plutôt qu’il ne booste – se distingue par de nombreux autres atouts. Il s’agit, bien évidemment, du thé vert. Ses bienfaits qui concernent des aspects très divers du fonctionnement du corps allant de l’augmentation de la plasticité du cerveau (d’où une intelligence accrue) à l’intensification de la combustion des graisses (avec effet d’amincissement visible) en passant par la diminution des risques de maladies cardio- vasculaires, de cancer et de diabète de type B, eh bien, ces bienfaits non seulement n’ont jamais été démentis mais sont confirmés par de nouvelles et de nouvelles études.
D’autres boissons chaudes sont aussi à recommander pour les journées hivernales qui se déroulent en mode de télétravail. Bien sûr, il y a toutes les sortes de tisanes, dont chacune a ses effets favorables à la santé physique ou/et mentale. Côté anti- stress, la décoction/infusion aux pelures d’orange semble idéale. Combinant des qualités relaxantes avec des effets de rajeunissement de la peau, elle a aussi cette action bienfaisante de laisser s’échapper d’elle la subtile odeur d’orange – le parfum par excellence (au moins pour nos pays de l’hémisphère Nord) du confort intérieur, du bien-être hivernal et d’un ultime arrière- goût de fêtes.
Retrouvez l’ensemble de nos articles Inside ici