Dans l’environnement professionnel, nombreux sont ceux qui se plaignent de recevoir trop, beaucoup trop d’e-mails. Régulièrement, la presse fait état du phénomène en relevant les effets dévastateurs d’une utilisation abusive de courriers électroniques : accroissement du stress, diminution de la productivité, surcharge de travail, phénomène d’addiction, perte de concentration, etc.

Pourtant, si l’on en croit l’étude de Pew Research relative à l’utilisation des outils technologiques au travail (parus fin 2014), on constate que 61 % des personnes interrogées considèrent l’e-mail comme l’outil professionnel le plus important. Un chiffre qui tord le cou aux idées reçues prédisant la mort des e-mails par les réseaux sociaux, ces derniers arrivant péniblement à la 5^ème position derrière Internet, les téléphone fixes et les smarphones.

Dès lors, que faire avec ce paradoxe ? Comment conjurer les effets néfastes de la surabondance d’e-mails avec l’impérieuse nécessité de les utiliser dans sa communication professionnelle ? Dans la suite de l’article, je vous dévoile 3 erreurs qui peuvent anéantir vos efforts dans la réalisation de campagnes d’e-mailing marketing, et 3 bonnes pratiques que vous pouvez dès à présent mettre en place.

LES 3 PRINCIPALES ERREURS A NE PAS COMMETTRE

L’inscription d’office. C’est sans doute la pire des pratiques ! Elle consiste à inscrire une personne dans votre mailing-list sans que celle-ci n’ait donné son accord pour recevoir votre communication. Même si vous avez rencontré une personne dans un event networking, ne pensez pas que cette dernière sera forcément intéressée par vos contenus… Ce serait une erreur de communication et de business.

La vente directe. L’e-mailing marketing n’est pas une fiche produit, une étude de cas ou une description de services. Elle a pour but de maintenir le lien entre votre entreprise et ses cibles de diffusion. Proposez du contenu intéressant à votre audience, de l’information, de la valeur ajoutée, des conseils ou tutos utiles à vos cibles. Les aspects de vente peuvent être présents sous forme de liens, mais ne doivent en aucun cas être le sujet de l’e-mailing.

La fréquence soutenue. Trop d’e-mails tuent l’e-mail. Lorsque vous mettez en place une campagne d’e-mailing marketing, pensez à définir un rythme de publication qui ne soit pas étouffant pour votre audience. Mettez-vous à sa place : souhaiteriez-vous recevoir 3 e-mails par jour de la même société ? Un rythme de publication cohérent et identifiable pour vos lecteurs permettra de conserver leur attention à chaque envoi.

3 ASTUCES POUR SAVOIR SI VOTRE CAMPAGNE E-MAILING EST EFFICACE

L’extrait de contenu. A mon sens, il s’agit de la technique la plus efficace pour savoir si votre contenu fait sens pour votre public cible. En proposant dans votre e-mail un extrait du contenu accompagné d’un lien (qui pointe vers le contenu dans son intégralité), vous pouvez connaître le taux d’ouverture de votre e-mailing. C’est un indice statistique essentiel permettant d’analyser la pertinence de vos contenus pour vos cibles.

L’invitation à l’inscription. S’il est exclu d’inscrire d’office une personne à votre mailing-list, vous pouvez en revanche suggérer cette inscription. En envoyant un e-mail d’invitation personnalisé, indiquant en quelques points les bénéfices de l’inscription pour la personne sollicitée, vous manifestez une attention particulière à son égard. Cette technique est certes un peu longue à mettre en place, mais donne d’excellents résultats.

La désinscription autonome. Même si aucun d’entre nous n’aime perdre des abonnés, il demeure essentiel de donner la possibilité à une personne de votre mailing-list de se désinscrire facilement par elle-même. Un lien discret en bas d’e-mail est ce qui se fait couramment. Il y a fort à parier que vous ne conserverez alors dans vos abonnés que des personnes vraiment intéressées par votre contenu… Bref, des contacts qualifiés.