Les entreprises suisses ont une vision plus positive de l’économie mondiale qu’il y a six mois

24 novembre 2015

Les entreprises suisses ont une vision plus positive de l’économie mondiale qu’il y a six mois

Les entreprises suisses ont une vision plus positive de l’économie mondiale qu’il y a six mois. De plus, la moitié d’entre elles tablent sur une reprise de la conjoncture intérieure. Les sociétés se concentrent davantage sur la croissance par rapport à l’année précédente, comme le montre une récente étude d’EY. Tandis que toutes les entreprises misent sur un nombre d’opérations stable en Suisse, 40 % escomptent une croissance du volume d’affaires.

ZURICH, LE 24 NOVEMBRE 2015 – A l’échelle mondiale, les entreprises se montrent optimistes quant aux perspectives d’évolution à court terme de l’économie internationale : 83 % des managers interrogés, soit 30 points de pourcentage de plus que l’année dernière, tablent sur une amélioration de la situation économique. Même en Suisse, quatre entreprises sur cinq prévoient une économie mondiale plus forte. Pour le marché national suisse, plus de la moitié des entreprises tablent sur une meilleure conjoncture, 4 % escomptent un ralentissement, comme le montre le récent Global Capital Confidence Barometer de la société de conseil et d’audit EY. L’étude se base sur une enquête effectuée auprès de 1600 cadres dirigeants de grandes entreprises, dont 25 sont en Suisse.

Réduction des coûts et amélioration de l’efficacité toujours au premier plan
Les entreprises suisses souhaitent à nouveau se concentrer davantage sur la croissance pendant les douze prochains mois. Les managers ont été plus nombreux à donner cette indication que lors de la dernière enquête en avril 2015. La valeur actuelle reste cependant bien inférieure à celle, élevée, de l’année précédente (80 % en 2014 contre 28 % en 2015). Presque une entreprise sur deux met l’accent sur la réduction des coûts et l’amélioration de l’efficacité. En revanche, dans les douze prochains mois, une entreprise suisse sur quatre s’efforcera de garantir sa survie. Le tableau est similaire au niveau international. Tandis que 11 % doivent garantir leur existence et 33 % se concentrent sur la croissance, plus de la moitié des entreprises interrogées s’efforcent de mettre en œuvre une stratégie de réduction des coûts et d’amélioration de l’efficacité.

Plus d’une entreprise suisse sur deux souhaite engager du personnel dans les douze prochains mois et 4 % seulement pensent devoir réduire le nombre de places de travail. Par rapport à l’année dernière, la dynamique globale de l’emploi devrait chuter : 45 % des entreprises interrogées veulent engager de nouveaux collaborateurs, 6 % prévoient de licencier du personnel. En octobre 2014, plus de la moitié des entreprises dans le monde comptaient renforcer leurs effectifs.

Le ralentissement de la croissance dans les pays émergents suscite des inquiétudes
Dans le monde, les entreprises jugent que le risque économique le plus important réside dans l’instabilité politique globale croissante et dans la volatilité accrue des monnaies et du prix des matières premières. En revanche, les entreprises suisses subissent surtout le ralentissement de la croissance dans les pays émergents, notamment en Chine. Pour les entreprises suisses interrogées, la situation économique de la zone euro constitue le plus petit risque économique.

Volume F&A croissant dans le monde
Pour les entreprises suisses, tout comme pour toutes les autres entreprises interrogées, les transactions F&A à l’échelle mondiale ont le vent en poupe. A l’échelle mondiale, 83 % des sociétés tablent sur un volume croissant, 15 % escomptent une évolution stable et à peine 2 % craignent une baisse de volume. Les entreprises suisses sont également optimistes et misent en grande partie sur des volumes F&A croissants (72 %) ou du moins stables (28 %). Pour le marché suisse, 40 % prévoient de plus gros volumes pour les douze prochains mois et 60 % un volume stable des transactions F&A. « Nos expériences tirées des entretiens avec les entreprises confortent les perspectives positives de l’étude : le marché F&A suisse est en ébullition actuellement, que ce soit via les mandats en cours proches d’être achevés ou via de nouveaux projets F&A que nous aborderons dans un avenir proche. Les transactions dans le contexte de restructurations et de mise en œuvre de stratégies pour la croissance future sont particulièrement demandées en ce moment », déclare Ronald Sauser, responsable F&A chez EY Suisse.

De plus grandes opérations en perspective
De nombreuses entreprises suisses prévoient de plus grandes acquisitions qu’au printemps 2015. Plus de la moitié des entreprises suisses prévoient des transactions d’une valeur comprise entre USD 250 millions et USD 1 milliard. Il y a six mois, 7 % des managers seulement prévoyaient de réaliser des opérations de cet ordre. Sur le plan international, 3 % des entreprises indiquaient envisager des opérations de plus de USD 1 milliard. Mais la majorité des opérations porte sur un montant allant jusqu’à USD 250 millions. Environ un quart escompte des transactions se situant entre USD 250 millions et USD 1 milliard.

Les entreprises suisses investissent sur le marché national et achètent dans des pays lointains
A l’échelle mondiale, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine sont les trois premiers marchés d’investissement. Les entreprises suisses font cependant leurs acquisitions bien plus souvent à l’étranger. En matière de stratégie F&A, 86 % des entreprises interrogées mettent l’accent sur les pays étrangers lointains, 14 % sur la région d’origine et les pays voisins. A l’échelle mondiale, les entreprises ont une vision plus équilibrée et se répartissent sur les différents marchés.

Des acquisitions accrues dans les pays en voie de développement et dans la zone euro
Toutes les grandes entreprises suisses interrogées prévoient de consacrer une partie de leur budget d’acquisitions pour des opérations dans des pays en voie de développement. 14 % des sondés envisagent même de dépenser plus de la moitié du budget total pour cela. Au niveau mondial, les entreprises sont plus réticentes en ce qui concerne la stratégie F&A dans les pays en voie de développement. Les conditions-cadres politiques et économiques positives au sein de la zone euro constituent pour 29 % des entreprises suisses et 26 % des entreprises internationales une raison de réaliser plus d’acquisitions. Aucun manager suisse ne veut renoncer à des acquisitions dans la zone euro et même à l’échelle mondiale, seules 6 % de toutes les entreprises interrogées souhaitent le faire.

Concernant le Global Capital Confidence Barometer d’EY

Le Global Capital Confidence Barometer d’EY est une étude semestrielle réalisée auprès de plus de 1600 cadres dirigeants de grandes entreprises de divers secteurs à travers le monde. Treizième baromètre semestriel de la série qui a commencé en novembre 2009, la présente étude s’est déroulée en août et septembre. L’objectif est de prendre le pouls de la confiance des entreprises vis-à-vis des perspectives économiques sur les plans national et international en vue de comprendre quelles sont les priorités des conseils d’administration au cours des 12 prochains mois et d’identifier les nouvelles pratiques en matière de capital qui permettront aux sociétés qui les adoptent de se constituer un avantage compétitif dans une économie mondiale en constante évolution.

Anita Müller
Media Relations
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