Depuis quelques années, le nombre d’influenceurs virtuels ne cesse d’augmenter, si bien qu’il est quasi impossible d’être passé à côté. Les influenceurs virtuels sont en réalité des robots, créés de toutes pièces sur un ordinateur. Ces personnages fictifs n’existent pas dans la réalité mais divertissent et inspirent les internautes à travers des clichés bien réalisés et bluffants de réalisme.
Au fil des années, les influenceurs virtuels sont devenus très populaires, en particulier auprès des adolescents. Ce phénomène, lancé par Lil Miquela en 2016, a ensuite engrené des centaines de nouvelles influenceuses fictives, à mi-chemin entre les Kardashian et les BD signées Marvel. Mais qui sont-elles vraiment ? Dans cet article, découvrez ce que sont les influenceurs virtuels et pourquoi ils se multiplient à une vitesse affolante.
Avez-vous déjà entendu ce nom auparavant ? Si vous êtes un adepte des réseaux sociaux et en particulier d’Instagram, vous n’avez pas pu passer à côté de ce compte aussi intriguant que dérangeant. Lil Miquela, influenceuse d’origine américaine âgée de 19 ans en 2016, est « apparue » sur la plateforme Instagram pour ne plus jamais la quitter. Derrière cette poupée impeccablement façonnée pour les réseaux se trouve en réalité une startup américaine du nom de Brud.
Aujourd’hui, Lil Miquela est bien plus qu’un compte Instagram qui intrigue : c’est une véritable personnalité publique (bien qu’entièrement virtuelle), habillée par les plus grandes marques de luxe de tous horizons. Mieux encore, Lil Miquela pose aujourd’hui aux côtés de célébrités bien réelles comme Rosalia Sousa. En moins de 4 ans l’influence américaine qui n’est en fait qu’un robot a réussi à fédérer quelque 1,5 million d’abonnés et continue de produire du contenu régulièrement.
Les influenceurs virtuels sont une tendance intriguante qui ne cesse de croître au fil des mois. Depuis l’arrivée de Lil Miquela il y a environ 5 ans, de nombreux influenceurs virtuels sont apparus sur la toile. Aux quatre coins du globe, le nombre d’influenceurs virtuels augmente chaque mois et rassemble de plus en plus d’abonnés. Aujourd’hui, ces robots se mettent désormais dans des situations banales du quotidien, faisant du shopping, fêtant leur anniversaire ou encore discutant avec des proches.
Bien que totalement fictifs, ces robots ultra-réalistes parviennent à fédérer de nombreux abonnés et à leur « vendre du rêve », à travers une vie exceptionnelle faite de strass et paillettes. Liam Nikuro est également un personnage virtuel qui a la côte sur Instagram. Ce jeune homme comptabilise aujourd’hui plus de 14 000 abonnés et travaille avec des marques haut de gamme voire de luxe comme Off White, Acne Studios ou encore Valentino.
Une telle médiatisation de ces personnages fictifs donne lieu à un grand intérêt de la marque des marques, en particulier des marques de luxe. De nombreuses grandes maisons comme Kenzo, Prado, Balmain ou encore Dior s’intéressent à ces personnes et proposent alors des collaborations. Tandis que certaines marques amorcent de simples partenariats online, d’autres invitent ces influenceurs virtuels à participer à leurs plus grands défilés.
La célèbre maison Balmain a par exemple fait appel à trois influenceurs virtuels du nom de Shudu, Zhi et Margot dans le cadre du « Balmain Army ». On peut alors se poser la question de l’intérêt que représentent ces personnages non-réels pour les marques, par rapport aux véritables influenceurs. Peut-être est-ce dû au fait que les influenceurs virtuels engendrent moins de coût que des personnalités de chair et d’os (transport, logement…etc.). Ceci peut expliquer cela.
Et les véritables influenceurs, ceux qui sont dotés d’un coeur et des poumons, dans tout ça ? Face à cette nouvelle concurrence quelque peu déconcertante, les vrais influenceurs n’ont pas d’autre choix que de mettre les bouchées doubles côté production de contenu. Pour fidéliser leurs abonnés et continuer de briller par leur influence, les personnalités publiques répondant au doux nom d’ « influenceurs » n’ont de cesse de proposer du contenu toujours plus qualitatif et surtout interactif. Souhaitent-ils mettre l’accent sur le fait que ce sont de vraies personnes, qui proposent du contenu en fonction de leur ressenti et de leur opinion personnelle ? Une chose est sûre, les vrais influenceurs ne doivent pas voir ces robots 3.0 d’un bon oeil.
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