Les PME suisses ont compris le potentiel de la révolution numérique

9 avril 2018

Les PME suisses ont compris le potentiel de la révolution numérique

  • Les entreprises prospères sont beaucoup plus ouvertes aux technologies numériques
  • La plus grande importance est accordée aux relations avec la clientèle
  • Les opportunités financières freinent l’introduction du numérique dans les PME
  • Les petites entreprises accordent moins d’importance au numérique que les grandes entreprises.

Le numérique progresse également très rapidement dans les PME suisses. Ce sont surtout les entreprises prospères qui attachent une grande importance aux technologies numériques. Parallèlement, l’écart se creuse entre les entreprises suisses prospères et celles qui le sont moins. Ainsi, les entreprises qualifiées de low performer* risquent de rester à la traîne. Toutes branches confondues, le numérique joue désormais un rôle moyen à très important pour deux entreprises suisses sur trois (66 %). Il y a deux ans, seulement 45 % des entreprises étaient concernées. Cette tendance devrait se poursuivre. Près de neuf entreprises sur dix s’attendent à ce que les technologies numériques prennent de plus en plus d’importance, contre seulement un quart il y a deux ans. Les technologies numériques sont particulièrement importantes dans les sciences de la vie et chez les prestataires de services, mais beaucoup moins dans les secteurs de la construction et de l’énergie.

«Cela fait déjà quelques années que l’on voit se dessiner une société numérique à deux vitesses. Pour bon nombre de nos clients, nous constatons que les entreprises prospères ont depuis longtemps mis en œuvre au quotidien les opportunités offertes par les technologies numériques. Dans le même temps, nous constatons que de nombreuses PME suisses attendent toujours et hésitent à faire les investissements nécessaires. Ces entreprises pourraient payer cher l’absence de recours au numérique, ou même courir le risque de disparaître dans certains cas, si elles se font distancer par leurs concurrents ou si de nouveaux concurrents innovants apparaissent de manière inopinée», précise Andreas Bodenmann, Chief Digital Officer d’EY en Suisse, en commentant la situation du marché.

Les relations avec les clients sont la priorité absolue pour les PME

«Les PME suisses ont largement compris le défi et sont ouvertes au numérique», constate M. Bodenmann. «Nous constatons chez nos clients que de nombreuses entreprises ont optimisé leurs processus et utilisent les technologies numériques – en particulier dans leurs relations avec la clientèle. Elles s’adaptent avec flexibilité aux nouveaux défis et modernisent leurs propres processus d’entreprise.» Outre les relations avec la clientèle (68 %), les technologies numériques jouent un rôle majeur pour les PME suisses, avant tout pour ce qui concerne l’utilisation de terminaux mobiles (57 %), la vente et le paiement de leurs produits (52 %).

Les grandes entreprises ont une longueur d’avance dans le domaine du numérique – les PME manquent de moyens

Même si l’on constate une tendance à l’acceptation du numérique, les petites et moyennes entreprises, en particulier, ont encore du mal à suivre. Les technologies numériques comptent généralement beaucoup plus pour les modèles économiques des grandes entreprises. Alors que plus de trois entreprises sur quatre réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à CHF 100 millions dans le domaine des technologies numériques qualifient de moyenne à très grande l’importance qu’elles attachent aux technologies numériques, la part des petites entreprises n’est que de 63 %.

Les petites entreprises manquent souvent de moyens pour modifier leur production ou leur distribution. Plus de 70 % des entreprises interrogées ne voient pas d’obstacles fondamentaux à investir dans les technologies numériques, mais des ressources financières limitées empêchent 14 % d’entre elles de faire les investissements urgents et nécessaires. 10 % manquent de savoir-faire et 9 % manquent d’employés qualifiés. M. Bodenmann conclut en commentant: «Le numérique permet effectivement à de nombreuses PME d’économiser de l’argent, du temps et des ressources. Si les PME manquent de moyens financiers et humains, elles doivent faire preuve de flexibilité et de créativité – par exemple en collaborant avec des établissements de recherche – pour suivre le rythme de la numérisation croissante.»

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