Chaque jour apporte son propre lot de nouvelles inquiétantes. Elles envahissent notre quotidien et vont jusqu’à s’imposer dans tous les médias, que ce soit visuels, écrits ou autre et même dans nos échanges téléphoniques avec les personnes qui nous sont les plus proches, nous en parlons inévitablement …
Avec le développement des technologies, l’information se propage avec une fulgurance remarquable et fait en un rien de temps le tour de la planète. Inutile d’essayer de se dérober aux nouvelles angoissantes : elles nous trouveront là où nous nous trouvons, que ce soit près de la zone concernée par le problème ou à l’autre bout du monde. Le Coronavirus en est un bel exemple, car après en avoir été les spectateurs, nous nous trouvons aujourd’hui au cœur de l’épidémie.
Bien qu’une science comme la psychologie enseigne à donner toujours la priorité au positif et quoiqu’il soit difficile aujoud’hui de mettre en avant ce qui est bon, favorable, constructif et avantageux, il serait tout de même judicieux d’aborder avec calme et présence d’esprit le problème et ne pas laisser obscurcir la conscience au point de rendre impossible toute recherche de bonne solution.
Pourquoi ne pas appliquer cette recommandation dans l’espace public aussi ? Pourquoi ne pas mettre davantage en valeur le bon sens? Les catastrophes seront toujours au rendez-vous, soyons-en sûrs, mais c’est à nous, ainsi qu’aux médias, de décider sous quelle forme l’information sera transmise. Il n’est pas ici question de minimiser la gravité et l’impact du problème rencontré, mais de laisser entrevoir un futur qui permettra à la société de pressentir un lendemain plus serein.
La plupart des angoisses collectives dans notre monde contemporain sont liées à des phénomènes qui, d’une part, sont en constante évolution et qui, d’autre part, ne dépendent qu’indirectement de l’intervention de l’homme. En prenant en compte l’évolution fulgurante des nouvelles technologies, il est très probable que dans un avenir proche, ce même homme soit beaucoup mieux armé pour relever les défis planétaire qu’il va affronter et résoudre une grande partie des problèmes qui y sont liés.
La nature possède ses propres forces de regénération et l’Homme devrait suivre son exemple et montrer que dans des cas extêmes, il est tout à fait capble de prendre ses responsabilités et se réapproprier ce qui le rend Humain, que ce soit par le partage, la solidarité ou l’empathie afin que nul ne soit laissé pour compte. Nous pouvons aussi, espérons-le, retrouver quelque chose de notre propre équilibre et restituer quelque chose de la confiance optimiste dans l’avenir que des années, voire des décennies de catastrophisme exacerbé nous ont ôtée.
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