Tout d’abord il convient de tordre le cou à deux idées reçues : Non, nous ne sommes pas seuls à appréhender de prendre la parole en public. Et Non, l’aisance
des grands orateurs n’est pas innée.
Nous sommes en effet environ 75% à appréhender, à des degrés divers, de prendre la parole en public. Pourtant, la glossophobie n’est pas une fatalité. Car comme
le soulignait Churchill, « un discours improvisé a été réécrit trois fois ». Les plus grands orateurs ne s’en remettent donc pas à leur seul talent pour improviser
en public. Une bonne préparation est incontournable.
Lorsque nous communiquons, le message reçu par nos interlocuteurs est composé
à environ 10% de verbal (mots, idées) et à 90% de non verbal (intonations, mimiques, gestuelle etc.). Pour être convaincant, il convient donc de préparer minutieusement ces deux aspects du message (le verbal et le non-verbal).
La préparation du verbal :
La préparation du non-verbal :
Enfin et surtout, restons authentiques ! Ne jouons surtout pas un rôle pour impressionner nos interlocuteurs. Notre authenticité entraîne en effet une relation de proximité et de confiance avec notre auditoire, ce qui renforce son écoute, accentue notre confiance en nous et nous aide à faire passer notre message en toute sérénité.
En résumé : toujours bien se préparer en amont (verbal et non-verbal) pour être plus à l’aise dans l’improvisation !