QUAND RÉSEAUTER RIME AVEC SURVIE !

9 octobre 2015

QUAND RÉSEAUTER RIME AVEC SURVIE !

Réseauter, de manière physique ou virtuelle, c’est le plaisir de maintenir des contacts agréables sans obligation aucune. Si quelqu’un vous propose une situation, c’est tant mieux. Le plus important, c’est de combler le vide… La tentation de se recroqueviller dans son monde (sa coquille) est très forte ! Voir du monde, des amis, et faire des activités avec ou sans lien apparent avec ses capacités professionnelles sont essentiel pour garder son équilibre psychique.

Réseauter avec les réseaux sociaux

Aujourd’hui, ils permettent d’augmenter le capital sympathie des entreprises qui savent les utiliser. Réseauter en utilisant les réseaux sociaux (RS), la question ne se pose «presque» plus pour la majorité des grandes entreprises suisses. Mais que faire une fois qu’on y est, la réponse semble être encore souvent compliquée à trouver. Une société se doit d’être sur les RS, pourquoi ? D’abord parce que ses concurrents y sont, ensuite pour des raisons liées à la transparence, sinon cela donne l’impression que l’entreprise a des choses à cacher. Mais le souci quand on y est, c’est de ‘mal communiquer’ ce qui se transforme en ‘presque pire que de ne pas y être du tout’.

Pour certaines entreprises, parfois au capital sympathie incertaine, les RS sont devenues un vrai outil de séduction. Comme le souligne le spécialiste dans des blogs spécialisés, dans un premier temps, les RS tiennent plus de l’entretien de la relation client que du marketing pur et dur. À condition de trouver le bon ton. Un exemple: en pleine crise de confiance avec les utilisateurs, la police cantonale vaudoise, qui se fait régulièrement remarquer par ses tweets décalés bien loin de l’image un peu austère que l’on a habituellement de la police. Images drôles, allusions à des films, chansons, tout est bon pour faire passer les messages de prévention. Cette orientation clientèle est clairement au cœur des préoccupations des entreprises, et les réseaux sont un des moyens d’atteindre cet objectif.

Rien ne serait pire que les comptes Facebook ou Twitter qui donnent une impression de robotisation des rapports. Ne publier que des liens vers des communiqués sans aucune interaction, ne pas répondre aux usagers ou leur répondre de manière automatique. Cela donne une impression d’arrogance qui ne pardonne pas sur les RS. Si vous envoyez un e-mail à une entreprise pour dire votre mécontentement et que vous recevez une réponse standardisée, c’est agaçant. Mais sur les RS, c’est encore pire! Ça montre à toute votre communauté que vous avez des réponses bateau pour chaque situation.

De grandes marques suisses traditionnelles sont aussi modernisées leur image grâce aux RS. Ainsi Ovomaltine, Zweifel ou Thomy disposent d’une communauté importante de gens qui réseaute, friande de cette communication directe et d’opérations spéciales menées uniquement sur les RS.

Une communication directe et qui permet la survie des petits comme des grands. Alors pourquoi certaines grandes entreprises sont-elles encore timides? Le gratuit ne paye plus! Cela demande un investissement en temps et en personnel si on veut bien le faire. Et le retour sur investissement n’est pas immédiatement visible. On peut voir son nombre de followers, mais pas exactement ce que cela rapporte financièrement. Certaines entreprises avouent encore être en période d’observation, elles se tiennent informées de ce qui se passe, de manière physique ou virtuelle et pour le jour au cas où.

 

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