Les séjours linguistiques sont le lieu idéal d’apprentissage d’une langue. Ils permettent de s’immerger dans un bain culturel et social favorisant l’étude d’une langue étrangère. Mais pour que cette expérience unique se déroule bien il s’agit de faire les bons choix, voici ici quelques clés.

Comment choisir son séjour ?

Parmi toutes les belles promesses des agences linguistiques, il est souvent difficile de faire un choix. Plusieurs facteurs peuvent vous aider à faire un premier tri : le prix, la destination, le style de séjour. Il existe en effet des séjours avec des prix différents. Il importe donc de comparer les différentes offres en commandant des catalogues de plusieurs agences ou en se renseignant directement auprès de celles-ci. De même, les destinations proposées peuvent varier d’un organisme à un autre. Certains lieux extrêmement prisés comme Berlin, Dublin, Londres, Sydney ou encore Barcelone seront souvent proposés, mais d’autres moins connus ne seront pas nécessairement offerts. Si vous cherchez un endroit plus atypique, ce critère vous permettra de mieux cibler votre destination. A noter que les endroits moins populaires, ont souvent l’avantage de concentrer un plus petit nombre d’habitants avec une atmosphère plus conviviale.

Enfin, des séjours particuliers sont disponibles. Ainsi si vous voulez combiner votre apprentissage linguistique avec une autre activité (sportive, musicale) vous pourrez trouver des offres répondant spécifiquement à cette demande.

Famille d’accueil ou appartement ?

C’est souvent la deuxième question qui se pose une fois la destination choisie. Cet aspect est primordial et il faut bien y réfléchir avant de faire son choix.

Pour les mineurs, la famille d’accueil est généralement obligatoire car elle permet un encadrement des jeunes.

Pour les adultes, les deux alternatives comportent des avantages et des inconvénients. La famille d’accueil permet de se plonger complètement dans la culture du pays, mais aussi de bénéficier de conseils sur les endroits à voir, ou les choses à faire. Ceci permet également de créer des liens avec des habitants du pays qui perdurent souvent au-delà du séjour. Enfin, le fait de partager les repas avec la famille favorise le dialogue et permet d’exercer la langue. Néanmoins, certaines familles ne sont pas toujours très accueillantes et parfois le contact est difficile à établir. Dans de telles situations, il convient de demander rapidement de changer de famille d’accueil.

Côté appartement, celui-ci donne une plus grande indépendance et est souvent choisi par les personnes qui ont déjà leur indépendance et qui se voient mal retourner vivre dans une famille. L’appartement permet de rencontrer d’autres étudiants et de partager des activités en commun. Cependant, il y a souvent des personnes parlant la même langue au sein d’un même appartement et ceci ne favorise pas l’apprentissage linguistique, qui, rappelons-le, est le but premier du séjour.

Que faire si cela ne se passe pas bien ?

Bien que la majorité des séjours linguistiques se déroulent sans problèmes, il arrive qu’il y ait de mauvaises surprises : mauvais accueil de l’école, mauvaise prise en charge d’un jeune pendant les temps libres, cours de langue inadaptés au niveau, famille d’accueil pas à la hauteur, distance trop importante entre l’habitation et l’école… Tous ces désagréments peuvent nuire au séjour et à l’apprentissage de la langue. Dans de tels cas, il faut en faire part rapidement à l’école qui pourra généralement résoudre le problème de façon efficace. Toutefois si cela ne suffit pas, il faut alors contacter l’agence responsable du séjour directement, elle se doit de répondre à votre demande et de régler les désagréments.

Un séjour après 30 ans, trop vieux ?

Beaucoup de personnes ont cette appréhension. Une solution pour éviter de se retrouver entouré d’ados consiste à partir en dehors de la saison estivale où la moyenne d’âge se trouve toujours plus élevée.

Enfin, pour les personnes âgées de plus de 50 ans, il existe des séjours spécifiques « seniors » pour se sentir comme un poisson dans l’eau.

Alix Dettwiler