S’orienter vers le marketing de certitude et écarter le marketing de supposition

30 juin 2021

S’orienter vers le marketing de certitude et écarter le marketing de supposition

Nous sommes régulièrement amenés à constater que les composants permettant de tendre vers le succès sont déjà prévus, les apports nécessaires en termes de technologie sont bien présents, toutefois l’avènement du numérique ainsi que du data qu’il produit, déséquilibrent les utilisateurs. Le processus marketing reste alors dans sa routine de fonctionnement bloqué à cause de la perte de repères engendrée entravant dans le même temps l’expérience client.

Les limites du ciblage sociodémographique

Il y a peu encore, la fonction marketing traitait des données démographiques sociales et comportementales. Un groupe de personnes cibles basé sur des dénominateurs communs, tel que leur domiciliation selon qu’ils étaient ruraux ou urbains, leur âge, leurs revenus, leur niveau d’éducation, etc. était constitué. Tous, en fonction de ces critères d’analyse, présentaient un potentiel intérêt pour le service ou le produit. C’est-à-dire un potentiel positif de 10 % dans le meilleur des cas, et de 90 % de déperdition qui avait été estimé et admis en amont. Bien que cet écart fût consenti, il n’en demeure pas moins qu’à l’heure du Big Data et de tous les outils d’analyse, un tel écart restait littéralement exaspérant.

La révolution des algorithmes

Parce qu’à ce jour, la réalité face aux informations obtenues par l’extraction des données, les analyses et leur traitement sont autrement plus précis que le supposent les humains. La prévision par la certitude accroissant fortement l’exactitude du ciblage tout en apportant une expérience positive et notable au consommateur est remplacée par le « data digital » procuré par Search, l’assemblage des données produit par DMP et le machine learning, entendons les moteurs de recommandations.

Nous repérons une volonté d’achat selon chacun, au lieu de préjuger d’une potentielle nécessité commune à tout un groupe cible. Par exemple, détectée par les algorithmes suivant son profil et ses habitudes de consommation, telle personne pourrait être tentée d’acheter mon service ou mon produit aujourd’hui. Qui plus est nous sommes en mesure de la contacter.

À partir de cet état, il serait aberrant de poursuivre le ciblage de manière sociodémographique en orientant l’opération marketing depuis les codes postaux puisque le procédé se justifie seulement par l’habitude ou l’ignorance des nouvelles attentes des consommateurs et les nouvelles opportunités, car le monde évolue et qu’en tant que tel nous devons évoluer avec lui.

Retrouvez l’ensemble de nos articles Décryptage ici

 

Recommandé pour vous