Photos © Park Hyatt Doha
Par Sabah Kaddouri
Un jour à 22 degrés, le lendemain à 12. Un matin sans sa veste, le suivant avec gants et écharpe… Le printemps par ici est décidément trompeur et joueur. Après des mois au froid, on veut du soleil, sentir sur sa peau protégée les bienfaits de la chaleur. La meilleure option ? S’échapper ailleurs, mais pas trop loin, au Golfe là où l’on peut vivre, enfin, à l’heure d’été. Doha, capitale du Qatar, nous tend les bras avec son sens de l’hospitalité et ses expériences plurielles.
Par Sabah Kaddouri
En six heures de vol, on débarque dans un monde de tous les possibles. Doha, c’est la ville du futur sans la pollution, ni le stress et les incivilités. Une Suisse orientale. Cette douceur de vivre a été testée et approuvée par des millions de voyageurs néophytes qui découvrait l’émirat à l’occasion de la Coupe du monde de football 2022. Etait-ce juste un mirage le temps de marquer l’Histoire ? Assurément non. Le Qatar a gagné (beaucoup) de terrain dans le classement des destinations city break et staycation les plus courues du globe. La rumeur a donc voyagé jusqu’à nous à Genève, Lausanne ou Montreux. C’est au Park Hyatt qu’on réserve sa suite pour explorer la ville et sa programmation événementielle. Car à Doha, on y découvre à présent un carrefour mondial où les défilés de mode se tiennent, les compétitions sportives se succèdent, comme les forums économiques, quand ils ne sont pas dévolus à la politique.
On est surtout ici pour savourer les délices de la vie. Le Park Hyatt Doha nous fait prendre de la hauteur dans ses deux tours érigées dans le quartier le plus écologique de la capitale, Msheireb Downtown. Derrière ce nom, la volonté de créer des espaces qui encouragent les liens entre voisins, en trouvant le juste équilibre entre travail et loisirs afin que l’esprit communauté prédomine. Le tout en répondant à un cahier des charges des plus exigeants en matière de développement durable et de smart city (matériaux recyclables, mobilité douce, énergies vertes, gestion vertueuse des eaux…). On veut que vous respiriez dans tous les sens du terme. Au sein de l’hôtel, cela donne de spacieuses chambres – 187 clefs dont 33 suites, pensées comme des appartements résidentiels twistant modernité et décoration qatarie.
Oui à la clim’, à la douche à effet pluie, double vasque parée de produits Dyptique et à la TV écran plat, mais aussi à ces délicieuses créations culinaires maison à base de dattes fourrées et à ces tapis imprimés parcourus de moucharabieh de toute beauté. Le service, aussi, est à la mode du pays avec des équipes dédiées 24h/24h, toujours prêtes à anticiper nos requêtes. On aime ce lâcher-prise du haut de sa vue panoramique sur la Corniche de Doha où les yachts se croisent. C’est le spectacle d’une riviera trépidante qui se visite de jour comme de nuit pour capturer l’âme d’une ville sophistiquée.
Au Park Hyatt, on veut rester fidèle à la réputation de l’enseigne habituée à héberger les grandes célébrités de passage. A Paris, le flagship du Park Hyatt Vendôme reçoit régulièrement Roger Federer, Johnny Depp, Ellen von Unwerth… A Doha, l’ambition est de devenir leur nouveau pied-à-terre qatari, tout comme celui de la clientèle d’affaires et loisirs. Pour ce faire, il fallait donc mettre les bouchées doubles sur deux aspects essentiels : la gastronomie et le bien-être. Premier objectif, inscrire l’établissement dans la carte des restaurants qui comptent quand on visite Doha. La table japonaise SORA perchée au 21ème étage s’impose parmi les meilleures adresses culinaires avec sa cuisine exécutée dans les règles de l’art.
Aubergine miso au sésame noir, makis iodés baignés dans des algues croustillantes, black cod laqué, bœuf wagyu à la sauce gingembre-caramel-soja… La méthode de cuisson Robata – similaire au barbecue dans lequel les aliments sont cuits à des vitesses variables sur du charbon de bois chaud – imbibe les plats. On savoure cette authentique immersion nippone les yeux rivés sur la skyline dohanaise. Le service cinq étoiles, l’atmosphère feutré et le design raffiné nous plonge dans un monde enchanteur. Signe du standing de SORA, les nombreux locaux attablés autour de vous adeptes de l’adresse.
Un deuxième restaurant, OPUS, rythme la vie de l’hôtel par ses plats d’inspiration méditerranéenne concoctés par la prodige qatarienne Shams Al Qassabi. L’ombre du Chef étoilé parisien Jean-François Rouquette, que l’on ne présente plus, plane au-dessus de la carte d’une grande délicatesse. OPUS a obtenu forcément son étoile… Le cadre, encore une fois, participe à la magie du moment avec ces lanternes en arabesques suspendues aux plafonds voûtés.
On poursuit les réjouissances au spa dont on découvre avec chauvinisme l’association avec la marque suisse, Valmont. C’est fièrement que l’on se dirige dans cette oasis dédiée à la beauté et à la sérénité pour s’offrir l’un des protocoles éprouvés de la griffe. On retrouve l’expertise faciale à travers les soins signatures, « Pureté des Alpes », « Rituel Source de Bisses », « Le Grand Soin Hydrafacial », ainsi que le savoir-faire en matière de traitements corporels comme le gommage corps exfoliant. Au terme d’une expérience sensorielle inoubliable, on renforce sa vitalité cellulaire, on purifie sa peau, booste son collagène, retrouve du tonus grâce à l’action synergique de plusieurs principes actifs brevetés : peptides, vitamine C, acide hyaluronique, ADN triple et ARN liposomé.
Entre évasion gourmande et escapade ressourçante, on a goûté un peu au paradis…
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