● Les produits de prévoyance 3ème pilier traditionnels privent les investisseurs de rendements élevés
● Des connaissances financières très lacunaires
● Une demande croissante pour des produits durables
Inyova, plateforme suisse d’investissement à impact, a réalisé en octobre, en collaboration avec l’institut d’opinion LINK, un sondage complet et représentatif sur le thème de la prévoyance 3a. « Les résultats sont significatifs », rapporte Tillmann Lang, CEO et co-fondateur d’Inyova. « Une grande partie des citoyens suisses utilise certes le 3ème pilier, mais passe à côté de sommes importantes dans la prévoyance vieillesse, car ils choisissent principalement des polices bancaires ou d’assurances à taux fixe ».
En 30 ans, ce sont bien en moyenne CHF 400`000¹ que les investisseurs auraient obtenus en plus s’ils l’avaient placé en actions au lieu de les placer, par exemple, sur un compte épargne. Selon les résultats de l’étude, les raisons semblent être liées avant tout aux connaissances financières lacunaire (36% : Je ne m’y connais pas), ce qui incite de nombreux investisseurs à opter pour une variante axée sur la sécurité (33% : C’est trop risqué pour moi).
Pour le groupe de citoyens qui ne dispose pas d’un produit 3a – soit un sur quatre actuellement – la durabilité est désormais le deuxième critère le plus important en matière de produits (55 %), après le désire de sécurité (68 %). Ceci bien avant le souhait d’une utilisation simple (47 %) et d’un rendement aussi élevé que possible (30 %). « Le monde évolue de plus en plus rapidement. Les gens veulent de plus en plus investir directement dans les entreprises qui nous permettront de nous diriger vers une économie propre et verte à l’avenir. Cela est particulièrement vrai pour les placements à long terme, comme dans le cas d’une prévoyance vieillesse via un 3ème pilier », poursuit Tillmann Lang. « Les résultats démontrent que nous sommes le seul prestataire à proposer un placement durable en actions individuelles pour les utilisateurs à partir d’un montant investi modeste, à savoir CHF 100, et que nous avons développé un produit ciblé pour le marché ». Ce produit 3a durable basé sur des actions individuelles a été lancé par Inyova en août en raison d’une forte demande et nous avons déjà une liste d’attente.
La vaste étude sur la prévoyance 3a (soit un panel de 1`052 personnes interrogées en Suisse romande et alémanique, âgées de 18 à 60 ans) a été réalisée en octobre. Trois quarts des personnes interrogées disposent d’une prévoyance 3a auprès d’une banque et/ou d’une assurance. Dans ce contexte, 60 % sont placés avec un taux d’intérêt fixe. « Une comparaison des différentes formes de placement montre d’énormes différences sur le long terme », poursuit Tillmann Lang. Des calculs² (tous les détails à ce sujet sont publiés dans le livre blanc d’Inyova sur la prévoyance 3a) montrent qu’après 30 ans de versement dans une prévoyance 3a, les actions auraient rapporté environ CHF 667`513, contre CHF 266`423 sur un compte épargne. L’écart entre les formes de placement est encore plus grand si l’on commence à investir tôt. Au bout de 40 ans, on obtient respectivement CHF 1`393`910 et CHF 388`928. Ces calculs se basent sur le rendement historique du portefeuille d’actions diversifié au niveau mondial des 25 dernières années, qui a atteint un rendement annuel moyen de 7,7%.
Pour le groupe le plus important (57 %), c’est le manque de moyens financiers. « On ne tient pas compte du fait que même de petits montants peuvent avoir un effet important », rapporte Tillmann Lang. Si un citoyen suisse de 25 ans verse 1 000 CHF par an, il disposera à 65 ans d’une somme d’environ 205 000 CHF pour un placement en actions, si l’on prend comme base la moyenne historique des rendements de 7,7 %.
Avec 30 et 21 %, deux autres raisons essentielles suivent au deuxième et troisième rang : le fait de remettre à plus tard le thème de la prévoyance et le sentiment de ne pas s’y connaître suffisamment en matière de finances sont des obstacles pour les personnes interrogées. « Le thème des connaissances financières est un sujet difficile pour de nombreux Suisses et se reflète dans de nombreuses réponses de l’étude », explique Tillmann Lang. « Nous le constatons sur notre plateforme, il faut une forme de placement numérique simple, qui s’explique d’elle-même. Ainsi, chez nous, un nouvel investisseur à impact sur trois est un investisseur novice ».
¹ Les données relatives à ce sujet se trouvent dans le livre blanc d’Inyova.
² Les données se basent sur le rendement boursier annuel moyen des 25 dernières années (7,71 %) et sur un apport annuel de 6`800 CHF. Les frais de 0,8 % sont déduits. Les calculs se basent sur un portefeuille d’actions détenu à 100 %. Chez Inyova, il est également possible d’inclure des obligations vertes dans le portefeuille.
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