Le nombre de freelances en France a triplé si l’on se réfère aux chiffres de ces dix dernières années. Ils sont majoritairement issus de la génération Y et Z et ont choisi cette voie de leur plein gré pour la majeure partie d’entre eux. Pour autant, le freelancing se veut être une aventure pleine de défis. Les relever demande de la ténacité et du courage. Pour suivre l’exemple de ces entrepreneurs courageux et travailler autrement, on vous donne ici les clés du freelancing, de A à Z :
En raison de la transformation numérique, les travailleurs d’aujourd’hui doivent répondre à un renouvellement continu des compétences attendus d’eux. Les freelances n’échappent pas à cette règle et doivent investir dans des valeurs à ajouter à leurs diplômes initiaux au fur et à mesure qu’ils avancent dans leur carrière. La mise à jour continue de nos compétences passe nécessairement par la multiplication des projets dans lesquels nous nous engageons. Un freelance se doit dès lors de prospecter pour de nouvelles missions avant même d’achever celles en cours.
La multiplication de ses expériences se veut être la clé pour la diversification de ses compétences, un élément incontournable pour avancer dans le freelancing. L’expertise se cultive aussi par les formations. Ces dernières constituent la clé pour décrocher plus de projets et empocher plus de rémunérations.
Les softs skills, terme utilisé pour désigner les compétences comportementales revêtent une importance aussi grande que celle dles compétences techniques en entreprise, encore plus lorsqu’on est dans une configuration de freelancing. Les freelances font bien de s’entourer de mentors et d’autres profils expérimentés pour cultiver ces soft skills puisqu’elles ne s’acquièrent malheureusement pas sur les bancs de l’école.
Il s’agit en effet d’un savoir être utile pour pouvoir suivre la dynamique des projets qu’une entreprise peut confier à un freelance. De plus, ces compétences comportementales font de plus en plus l’objet d’inquisition de la part des recruteurs.
Etre freelance implique toujours de comprendre et de maitriser les structures qui vont l’engager pour un projet donné. Sans cette connaissance, il aura du mal à convaincre les différentes hiérarchies au sein d’une entreprise pour décrocher les contrats dont il a besoin pour faire du chiffre. Il gagne donc à s’enquérir sérieusement des structures et des modes d’organisation des entreprises qui le sollicitent pour pouvoir étayer ses arguments et gagner en crédibilité auprès de ses futurs clients.
Un freelance doit ici encore apprendre à évoluer dans un écosystème complexe qui comprend d’autres compétences que celles qu’il avance pour gagner sa vie. Il sera amené à être en relation avec d’autres acteurs investissant dans des disciplines annexes, mais différentes de la sienne. Il s’agit là d’une adaptation qui s’apprend et qui prend du temps, mais qui se veut aussi être essentielle pour réussir en tant que freelance.
Enfin, bien que le freelance soit le seul décideur dans ses choix de carrière, il ne perd rien à échanger régulièrement avec d’autres freelances expérimentés et qui sont passés avant lui par les étapes qu’il doit traverser.
Ainsi, il saura tirer profit de leur retour d’expérience pour faire mieux et pour éviter les pièges qui pourraient se dresser sur son chemin.
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