Le livre «Qui a tué le luxe?» du journaliste lausannois Fabio Bonavita sort en librairie aux Editions Slatkine. Cet essai dévoile en 144 pages la face cachée d’un secteur opaque. L’univers du luxe, qui se voulait auparavant exclusif, a fini par devenir universel. Il suffit de se balader dans le quartier de Ginza à Tokyo, déambuler le long de la 5e avenue à New York ou flâner au cœur de la rue du Rhône à Genève, le constat est identique. Les grandes artères du monde entier tendent vers une uniformité d’offre, mais aussi de demande. Derrière les marques se cachent des groupes puissants (LVMH, Richemont et Kering) qui tentent par tous les moyens de maximiser leurs profits. Diversification, démocratisation, délocalisation, les stratégies employées pour gagner de l’argent tuent à petit feu l’image du luxe. Pour séduire les classes moyennes, les marques ont perdu de vue leurs premiers clients, les plus fortunés. Pendant plus de deux ans, le journaliste économique Fabio Bonavita a mené l’enquête dans plus de quinze pays. Mode, horlogerie, gastronomie, joaillerie, hôtellerie, il dévoile la face cachée d’un monde opaque basé sur le mensonge et la rentabilité.
L’auteur
Né en 1979, Fabio Bonavita a fait ses études à l’université de Lausanne. Après avoir obtenu son master ès lettres, il suit l’enseignement du Centre romand de formation des journalistes (CRFJ) à Lausanne et devient journaliste RP. Actuellement rédacteur en chef du magazine politique Affaires Publiques et de l’émission économique 3D ECO sur la chaîne de télévision genevoise Léman Bleu, il collabore régulièrement avec des publications romandes reconnues comme le magazine OPEN et la plate-forme de journalisme en ligne Sept.info.
En ligne: http://www.slatkine.com/fr/editions-slatkine/69419-book-07210723-9782832107232.html